L'art de parler Français

  • Olivier Français

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Pour être tout à fait clair, il en a marre. Marre de certaines critiques qu'il juge totalement infondées, marre de ce qu'il appelle des procès d'intention à répétition, marre encore qu'on lui attribue des pouvoirs qu'il n'a pas! Oui, Olivier Français est excédé. Dernier objet de sa mauvaise humeur? La polémique née de l'arrivée, sur la place de l'Europe, du tram qui doit relier Renens au centre-ville de Lausanne et dont Lausanne Cités s'est fait l'écho la semaine dernière (LC/ édition du 29 août). Une polémique qui le vise tout particulièrement puisque les opposants à ce projet estiment qu'il n'a pas suffisamment communiqué et, surtout, qu'il a fait preuve d'arrogance à leur encontre.

Dans l'interview exclusive qu'il nous a accordée, Olivier Français démonte une à une ces accusations. Il énumère ainsi les nombreuses séances qu'il a organisées pour évoquer le sujet, rappelant au passage que ceux qui le haranguent aujourd'hui y étaient bien peu présents. Se réjouit du succès dont bénéficie la Place de l'Europe qu'il a aidée à se façonner en y accueillant la station du m2. Se dit prêt à analyser avec soin les «propositions alternatives» qui lui sont parvenues. Confesse un style parfois un peu abrupt, mais réfute toute arrogance ou mépris.Au passage, il ne se gêne pas pour tacler le syndic Daniel Brélaz pour ses propos tenus dans la presse durant l'été et à travers lesquels il fustigeait les disciples de Toto Morand, autoproclamé «décideur de ce qui est bon pour le Flon». Des propos qu'il juge «inacceptables» de la part d'un élu. Une pique de plus qui en dit long sur l'ambiance qui règne au sein de la Municipalité lausannoise (lire notre article).