Ces votes du peuple qui dérangent tant nos élus!

  •  Claude-Alain Voiblet, Vice-Président UDC Suisse

    Claude-Alain Voiblet, Vice-Président UDC Suisse

Refuser la construction de minarets, renvoyer les criminels étrangers ou limiter l’immigration, sont autant de décisions politiques, soutenues par le peuple et les cantons, qui imposeraient à nos gouvernants de changer leur politique! Pour autant le Conseil fédéral et les chambres fédérales ne veulent pas de ces décisions incontestables du souverain! Au lieu de renvoyer 18’000 criminels étrangers par année, nos autorités renvoient péniblement 500 personnes; au lieu de limiter l’immigration de masse, elles mettent en place les conditions pour un nouveau vote du peuple permettant de changer cette décision. Ce n’est pas ce que nous attendons de représentants du peuple mais nous exigeons d’eux qu’ils respectent la démocratie directe et les décisions du souverain.

Comment nos élus peuvent-ils d’un revers de main balayer ces décisions? En invoquant la Cour européenne des droits de l’homme, le droit étranger et les juges étrangers! Cela n’est plus acceptable pour notre pays qui, rappelons-le, est un Etat indépendant et souverain. La sauvegarde de l’indépendance du pays est une mission de notre Etat, un pays est vraiment indépendant lorsqu’il fixe lui-même ses propres règles.

La Suisse va signer avec l’UE un accord qui vise à reprendre de manière dynamique - donc automatique - le droit UE par notre pays. Cet accord nous contraindra à reprendre le droit étranger et à accepter des juges étrangers en restreignant l’autodétermination et la démocratie directe. Il diminuera notre indépendance en donnant la priorité au droit international sur notre Constitution permettant ainsi de ne plus appliquer les décisions du peuple! Pour contraindre nos gouvernants à s’exécuter devant les décisions du souverain, l’UDC a lancé une initiative «Le droit suisse au lieu de juges étrangers» car il est temps que les décisions du peuple soient respectées par ses représentants!