Lausanne n’a pas mis réellement en place une politique des deux roues (motorisés et vélos) lors des dernières législatures, malgré le côté vert de sa Municipalité. Au contraire, on entend certains membres de la majorité rose-rouge-verte exiger des horodateurs pour les deux roues. On ne facilite pas du tout la vie de milliers de lausannois qui ont pris l’habitude d’utiliser une moto, un scooter ou un vélo.
Il est temps d’innover et d’accélérer le mouvement. Un des projets qui pourrait être mis en en place rapidement est de permettre aux deux-roues (vélos, scooters et motos) d’utiliser les voies de bus, et ceci à une vitesse raisonnable (30km/h).
A Genève, Luc Barthassat, le ministre des transports PDC, s’est prononcé pour cette ouverture des couloirs de bus aux deux-roues. Plusieurs grandes villes ont déjà mis en place ce système, notamment Londres, Milan ou encore Vienne. De nombreuses expériences ont montré que l’on constate une forte amélioration de la fluidité du trafic en général et plus précisément de la sécurité pour les deux-roues.
Aujourd’hui, et encore plus dans quelques années, avec les travaux qui s’annoncent, nous allons constater des gros problèmes de circulation à Lausanne, n’est-ce pas le moment propice pour mettre en place une mesure simple, économique et efficace? C’est une mesure que l’on appelle gagnant-gagnant, bénéficiaire à tous les utilisateurs de nos routes. Il est possible de fluidifier le trafic et de diminuer les heures de bouchons. Pourquoi pas à Lausanne?
Et nous devons aller encore plus loin: nous proposons aussi d’augmenter les places de parc à l’attention des utilisateurs de deux-roues. Aujourd’hui, il n’est pas normal que le cycliste ou le motard qui veut se rendre à la gare pour prendre son train pour se rendre à son travail ne trouve pas de place de parc le matin, les parkings étant saturés.
Voilà deux bons projets pour améliorer notre circulation à Lausanne!