Le câble comme trait d’union

  • Un métro câble à Lausanne. dr

    Un métro câble à Lausanne. dr

Ses partisans, et ils sont de plus en plus nombreux autour de la planète, disent du métro câble, ou si vous préférez «suissiser» le terme, du téléphérique ou de la télécabine, qu’il est incontestablement le transport urbain de demain. Rapide, pas cher, n’encombrant pas le trafic puisque circulant dans les airs, il a de plus un impact d’installation sur la circulation quasi-inexistant et possède un flux de cabine naturel et continu à l’opposé des horaires fixes et contraignants des trams, des bus et même du métro. Le rêve en somme!

Dans tous les cas, les métro câbles ont la cote. De Medellín à Londres en passant par Le Cap, Hongkong, Lisbonne, Barcelone ou Coblence, la liste des villes qui les ont adoptés ne cesse de s’allonger. En Algérie, une dizaine de chantiers sont en cours. A New York, plusieurs liaisons sont à l’étude pour compléter celle du téléphérique reliant Manhattan à Roosevelt Island. Mais c’est en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique que les plus gros projets voient le jour.

Pas, ou presque pas, en Suisse. Pour des questions liées à l’histoire du pays et à la mentalité de ses habitants pour qui le mot télécabine est d’abord lié à la notion de montagne et de détente et non de transport urbain. Mais ça pourrait changer! A Lausanne, un projet est en cours. A Genève aussi alors qu’à Morges un projet a officiellement été présenté en début d’année. Le câble comme trait d’union, ce n’est donc pas une utopie. Ici, aussi! 

lire notre article: Métro câble: projet lausannois dans les starting-blocks