Une fois par année, un préfet invite le Conseil d’Etat à découvrir son district, au détour de lieux emblématiques ou d’entreprises. Cette année, c’est le Gros-de-Vaud que les conseillers d’état visiteront, le 2 mai prochain, accompagné des préfets et d’élus communaux. En tout, près de 250 personnes participeront à cette matinée. Pour cette sortie, la préfecture du Gros-de-Vaud, avec les communes, la visite de huit entreprises aux quatre coins du district. La volonté de montrer la diversité de la région a guidé le choix du comité d’organisation.
«Nous avions une quinzaine de sites au départ, et n’en avons finalement gardé que huit, que nous avons essayé de répartir sur le territoire, explique le préfet Pascal Dessauges. Au final, nous avons conservé ceux qui n’avaient pas déjà été visités.» La dernière visite des conseillers d’état dans le Gros-de-Vaud remonte à 2006.
Parmi les lieux retenus: Visar Sorting à Oppens, entreprise active dans la fabrication de trieuses optiques pour carottes et pommes de terre mais aussi Jaton-Gavillet Sàrl à Peney-le-Jorat. Cette société produit des pommes de terre sous différentes formes et prêtes à l’emploi. La fromagerie du Gros-de-Vaud à Vuarrens fait également partie du lot.
Dans un domaine plus «industriel», les conseillers d’état auront le choix entre le Venoge Parc (Penthalaz), l’entreprise Bobst (Mex) et AMG-Henchoz et JP Thonney SA à Echallens (entreprise spécialisée dans la production de pièces de machines de haute précision). Impossible encore de louper le centre d’archivage de la Cinémathèque suisse à Penthaz, dont l’ouverture officielle est planifiée pour 2018. La petite originalité réside dans la visite d’une collection de voitures anciennes acquise par un privé, M. Jean-Frédéric Pache à Chapelle-sur-Moudon. Un «coup de cœur», résume Pascal Dessauges.
Les participants à la journée auront rendez-vous à l’Etablissement secondaire de Bercher, inauguré en 2014, où café et croissants seront servis par les paysannes vaudoises de Bercher et environs. «Nous avons choisi ce village comme lieu de rendez-vous afin de donner la possibilité aux participants de rallier le lieu en LEB», conclut le préfet. Gageons que cette possibilité sensibilisera peut-être les élus cantonaux à s’intéresser encore un peu plus à la ligne verte.