Alejandro Reyes, le latin lover

RENCONTRE • Chaque semaine durant ces vacances, une personnalité romande nous raconte comment elle vit sa trêve estivale. Cette semaine, Alejandro Reyes

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Né au Chili et arrivé à Lausanne 9 ans plus tard, Alejandro commence par impressionner les jeunes de la ville avec son habileté sur un skateboard. Ensuite, malgré la main gauche qui lui manque, il se met à la guitare et à la musique. L’engouement populaire est immédiat, mais la réussite commerciale tarde à arriver. En attendant, Alejandro joue presque quotidiennement dans les rues et accède plusieurs fois par année à des grandes salles de concert. Son dernier single, sorti au début de cette année, se nomme « Malaika » et a été diffusé sur plusieurs radios. A 23 ans, sa carrière de latin lover romand est déjà toute tracée…

Pour vous qui affectionnez particulièrement jouer dans la rue, l’été doit être le moment idéal, non?

Oui, j’adore justement ces moments où les gens sont plus détendus. Je pars justement en «street tour» ces prochains jours. J’ai décidé d’organiser un événement par jour dans les rues des villes romandes entre le 25 et le 30 juillet. Ce sera un véritable concert comme ceux que l’on peut proposer dans une salle de spectacle, mais en pleine rue et de manière un peu improvisée. Je terminerai cette tournée par Lausanne.

Durant les vacances d’été, les plus jeunes sont en vacances et c’est un public important pour vous, notamment grâce aux réseaux sociaux. Ils se déplacent en nombre?

J’ai beaucoup de chance, oui, et j’en suis extrêmement touché. Il est arrivé qu’il pleuve et que je décide d’aller tout de même jouer dans la rue à l’heure annoncée sur les réseaux sociaux. Eh bien, même dans ces conditions, quelques personnes m’attendaient. Alors on s’est tous rendus dans un café et on a partagé un moment ensemble avec quelques chansons, c’était incroyable.

Ce public qui vous suit devrait vous permettre de sortir un album et de vous lancer dans une tournée…

Je ne vais pas vous mentir, c’est un marché très difficile. Trouver des dates de concert ou signer avec une maison de disque, c’est vraiment compliqué. Selon les dernières nouvelles, je devrais pouvoir sortir un album à la fin de cette année. J’ai vraiment hâte!

Mais l’été sert aussi à décompresser. Comment vous allez vous y prendre ?

Le budget est un peu serré cette année, donc je ne partirai pas très loin. Je pense que je pourrai passer quelques jours au Tessin ou au bord de la Mer en France. De toutes façons, je serai aussi beaucoup à Ouchy pour faire un peu de skate et jouer de la musique. C’est ma manière à moi de décompresser...