Mauvaise brise de Nice...

Les récents attentats qui ont touché la France, notamment le dernier qui a eu lieu à Nice, ont ému et choqué. Non seulement par leur bilan, et autant de drames personnels qui en ont découlé. Mais aussi par leur mode opératoire, des actions aveugles, menées par des hommes souvent seuls, qui sont l’apanage de pays en guerre et que l’Occident démocratique et bien policé, peu habitué à ce type de phénomènes, n’est pas - encore - prêt à déjouer.

Et comme souvent, ces événements dramatiques ont reflété le meilleur comme le pire de la classe politique. Le dernier exemple niçois en est le parfait exemple: des jugements à l’emporte-pièce, des discours pourvoyeurs de haine et, in fine, les accusations d’une policière municipale qui pourraient bien aboutir à un scandale d’État. Bref, une polémique malsaine dont les conséquences à attendre sont simples: le repli sur soi, le rejet de la classe politique, la poussée anarchisante à gauche, la montée du Front national à droite, le populisme. Bien triste bilan!