Avoir le choix de sa monnaie pour payer son boulanger, son pharmacien ou son plombier. A priori utopique au premier abord, cette liberté de choisir sa monnaie est aujourd’hui devenue réalité grâce à l’émergence progressive des monnaies locales complémentaires. Aux États-Unis, en Europe, mais aussi en Suisse!
Ici, c’est le cas du . Lancé l’année dernière à Genève, il est déjà utilisé par quelque 800 personnes et 200 prestataires, et la liste des commerces qui l’acceptent s’est étendue jusqu’à Lausanne et Vevey, ainsi qu’en France voisine.
L’objectif de ces monnaies alternatives: redynamiser l’économie locale et, par extension, dénoncer les insuffisances des monnaies nationales en termes de dynamisme économique et de spéculation. Face à la désertification des petits commerces, à la délocalisation, au chômage ou à la perte de liens sociaux, elles se veulent être un moyen de se réapproprier l’économie et de la rendre plus humaine. À ce simple titre, elles méritent qu’on s’intéresse à elles!