C’était à la mi-avril dernier. Issue des élections qui s’étaient déroulées quelques semaines auparavant, la nouvelle Municipalité lausannoise se présentait à la presse. Un nouveau Syndic en la personne de Grégoire Junod désigné quelques jours plus tôt, une équipe rajeunie, une organisation revisitée, fondée sur la notion de transversalité pour accroître les collaborations et permettre aux différents membres de travailler au plus proche de leurs domaines de compétence: la séance sonnait clairement la fin de l’ère Brélaz-Français!
Début juillet, tout ce petit monde se mettait officiellement au travail. Cent jours ont passé. La machine municipale semble avoir trouvé sa vitesse de croisière. Le nouveau Syndic, lui, imprime progressivement son style et se dit heureux dans ses nouvelles fonctions. De bon augure pour la suite de la législature, même si Grégoire Junod n’est pas dupe: il sait que celle-ci devra faire face à de nombreux défis et que cela risque inéluctablement de créer quelques tensions.
Lire également: «Syndic? Un job passionnant, mais astreignant»