Décidemment, il semble que rien ne peut empêcher le Comptoir Régional d’Echallens de s’étendre d’année en année. Un an avant de fêter son 40ème anniversaire, la manifestation n’a, a priori, aucun souci à se faire pour son futur. 200 m² de plus qu’en 2015 et trois stands supplémentaires prendront place début novembre sous la tente installée à la Place Court-Champ.
L’invité d’honneur: un emblème
C’est en effectuant les recherches habituelles afin de dénicher l’invité d’honneur de cette édition que le comité du Comptoir a pris connaissance du 150ème anniversaire de la Croix Rouge Suisse qui se déroule cette année. L’occasion était donc idéale pour leur demander de faire halte à Echallens. «C’est une valeur ajoutée pour nous de les avoir en tant qu’invité car il s’agit d’un emblème. C’est un honneur et une chance d’avoir pu les attirer dans le Gros-de-Vaud, et c’est aussi un honneur pour eux d’être présents ici», se réjouit Guy Ianz, président du Comptoir d’Echallens.
Une grande fierté
«Nous sommes très fiers de continuer à grandir chaque année alors que d’autres comptoirs stagnent ou rétrécissent.» Cette phrase est en phase de devenir le refrain annuel du Comptoir. En effet, depuis cinq ans le nombre d’exposants et de surfaces ne cesse d’exploser. «Nous avons plus de demandes que de place et nous pouvons sélectionner les exposants que nous voulons. C’est une chance même si cela ne veut pas dire que c’est facile de le faire», poursuit Guy Ianz.
Le 40ème en discussion
D’autant que la place Court Champ n’est pas extensible. L’année prochaine, la manifestation pourra encore s’agrandir de 200 m² après quoi elle arrivera au bout de sa capacité. Mais cela n’empêche pas les projets du 40ème anniversaire de fuser. «Nous aimerions réintégrer une ferme d’animaux, mais nous savons déjà que nous n’avons pas la place. Nous trouverons une solution, peut-être en prenant de l’espace en extérieur, sur l’herbe.» Sans oublier qu’une date anniversaire amène son lot de demandes supplémentaires. «À l’avenir si le nombre de demandes augmente encore, nous devrons être encore plus sélectifs dans nos choix, puisque nous n’aurons plus la possibilité de nous étendre», conclut Guy Ianz.