Avec l'automne, voici venu le temps des bénignes petites crèves...

FRIMAS • L’automne arrive avec son cortège de rhumes et autres refroidissements.

Des coups de froid qui doivent être différenciés de la méchante grippe saisonnière.
Refroidissements, coups de froid, crèves… les dénominations ne manquent pas pour désigner ces rhumes que l’on attrape si facilement en automne ou en début d’hiver. Pourtant, comme ces noms ne l’indiquent pas, les refroidissements sont tout simplement des… maladies infectieuses! 
Lors de la saison hivernale en effet, les virus sont très fréquents dans l’air (on en répertorie plusieurs centaines d’espèces différentes!) et nos défenses immunitaires, fragilisées par les températures plus basses, nous rendent particulièrement vulnérables à ces microbes. Résultat: l’imaginaire populaire a très vite associé les baisses de températures aux… maladies causées par ces mêmes virus.
Tous les refroidissements se manifestent par ce qu’on appelle un «syndrome grippal», les virus hivernaux en cause dans les refroidissements s’attaquant en premier lieu au système respiratoire. Là encore, il y a un abus de langage, car le virus de la grippe n’est pas en cause dans les refroidissements, même s’il en donne des symptômes, similaires, en beaucoup plus accentué.
 
Faciles à reconnaître
Les symptômes du coup de froid sont très faciles à reconnaître: rhume, éternuements et toux, fatigue, fièvre légère, gorge enflammée, petites courbatures, assez proches de ceux de la «vraie» grippe, celle due au célèbre virus influenza. Sauf qu’en matière de grippe, la fatigue, la fièvre et les maux de tête sont beaucoup plus importants, le rhume et les éternuements passent au second plan et peuvent même être inexistants, tandis que les courbatures sont particulièrement sévères.
À l’instar de celui de la grippe, les centaines de virus qui peuvent causer des refroidissements sont très contagieux. Ils se transmettent très facilement via les gouttelettes rejetées dans l’air lorsqu’on tousse ou que l’on éternue, mais aussi à travers les contacts physiques comme les poignées de main ou à travers des objets infectés (portes, serviettes, stylos etc.). D’où l’intérêt de se laver les mains le plus souvent possible pour enrayer leur propagation et d’aérer ses lieux de vie pour en renouveler l’air ambiant et évacuer les virus qui peuvent s’y trouver.
 
Traitement symptomatique
Une fois déclarés, les coups de froid ne nécessitent pas de traitement médical à proprement parler. Comme leur cause est virale, les antibiotiques sont inefficaces et totalement inutiles, et il faut se contenter de ce qu’on appelle un traitement symptomatique, le temps, une semaine environ, que les choses aillent mieux: repos, inhalation d’huiles pour se désengorger le nez et paracétamol pour faire baisser la fièvre représentent les médications les plus fréquemment utilisées.