Je rentre dans le studio radio de la RTS. Il semble vide, abandonné. Je m’inquiète. Jonas Schneiter m’aurait-il posé un lapin? En fait non, il est bien là, caché derrière la tige de son micro. L’animateur filiforme, qui vient de lancer «Premier rendez-vous» sur La 1ère (du lundi au vendredi, de 14h à 15h) et fourmille de projets TV, ne manque pourtant ni de relief ni de talents: drôle, (im)pertinent, sincère, sensible et généreux, il est à l’écoute de ses invités pour mieux les faire parler, aussi discret qu’indispensable.
COUP DE GUEULE
Les conditions de circulation infernales aux heures de pointe. C’est fou le temps qu’on peut passer en voiture entre la sortie de la Maladière et le centre ville. Toutes ces heures passées coincé entre deux voitures d’expatriés dans les embouteillages vers Ouchy, ça me rend dingue!
COUP DE BOULE
L’humoriste Thomas Wiesel. Il est toujours dans les mêmes bars, dans les mêmes endroits, aux mêmes événements que moi, il traîne avec les mêmes personnes, c’est devenu impossible de passer une soirée à Lausanne sans le croiser. Déjà qu’on le voit trop dans les médias, là je sature.
COUP DE FOUDRE
Bernard Nicod. Un bâtisseur, un entrepreneur hors pair, un modèle du genre, qui sait recruter et rester vraiment très proche de chaque employé. J’admire cet homme qui connaît ses collaboratrices sur le bout des doigts.
COUP DE POUCE
Jonas Schneiter, un jeune animateur radio qui vient de se faire virer de son appartement pour avoir critiqué ouvertement le fondateur de sa régie immobilière, et qui cherche un quatre pièce lumineux, avec balcon, vue sur lac, cuisine équipée, deux salles de bains, calme, en centre ville, 1.400.- charges comprises. Contacter le journal qui fera suivre.
COUP DE CŒUR
La Brasserie de Montbenon. L’endroit a été admirablement revalorisé et est tenu par une belle équipe. J’y passe tous mes midis, toutes mes après-midis, toutes mes soirées. J’ai consommé au moins l’équivalent du PIB du Congo, j’attends toujours mon café gratuit.
COUP DE CHAPEAU
Lausanne a su rester une ville à taille humaine. J’y ai tous mes amis, j’y suis chez moi. Et puis on peut aller partout avec les transports en commun. Enfin, il parait, parce que moi je n’ai jamais foutu les pieds dans le M2.