De l’ancienne 3008 à la calandre béante et à la personnalité de monospace, il ne reste rien. La nouvelle 3008 se jette dans la bataille des SUV, ces Sport Utility Vehicles dont les consommateurs raffolent. Les crayons des concepteurs ont réussi à créer une silhouette moderne, à l’avant juste agressif comme il faut, avec des soulignements de plis et de chromes judicieux. A l’intérieur, le cockpit fait la part belle aux affichages sur écran.
Ne cherchez pas la commande
Elle ressemble tellement à un 4x4 qu’on serait tenté de chercher la commande pour enclencher ce genre de transmission. Il y a bien un gros bouton, il agit sur le système Advanced Grip Control, une gestion électronique de pointe des roues avant, et d’elles seules. Cette option (870 fr.) devrait suffire dans 99% des cas, sauf que la mode est aux tractions intégrales…
La version testée était mue par le moteur 1,6 l de 165 ch, avec la boîte auto à six rapports. Une excellente combinaison. En usage courant, elle réagit parfaitement, enclenchant les rapports supérieurs dès que possible. Une touche «Sport» permet d’obtenir de plus vives réactions.
La surprise pour de nombreux conducteurs provient du volant. Il a une petite taille, mais on s’y habitue très vite et la précision ni la force à appliquer ne s’en ressentent. Au contraire, cela aide dans les parcours sinueux. La liste des options est longue, celles aidant au quotidien, comme le hayon électrique, le démarrage sans clé, la connectivité avancée et le vaste toit ouvrant méritent qu’on s’y intéresse. Plus fort et plus urbain: on peut avoir une trottinette à assistance électrique logée dans le coffre, qui se recharge quand la 3008 roule.