Un consensus sans débat...

Pourquoi changer? Comme on pouvait s’y attendre à la fin du premier tour, le second tour des élections à l’Exécutif cantonal a été sans surprise. L’alliance de la droite vaudoise n’a pas su suffisamment se mobiliser pour renverser la majorité de gauche au gouvernement. Au final, les Vaudois se retrouvent donc comme il y a 5 ans, avec un Parlement à droite, un gouvernement à gauche et un duo Maillard-Broulis qui garde la mainmise sur les destinées du canton. Doit-on s’en réjouir?

Oui... et non! Oui, car selon l’adage, on ne change pas une formule qui gagne ou, comme le répète souvent Pierre-Yves Maillard, on ne réussit pas dans la confrontation. Non, car si la formule permet la stabilité, elle nuit au débat d’idées. Le premier tour l’a clairement démontré. L’arrivée d’Isabelle Chevalley lors du second a eu le mérite de chambouler ce statu quo. Nous voilà donc repartis à l’identique jusqu’en 2022? Pas si sûr! L’évolution de la conjoncture et les velléités de certains de se retirer avant cette date pourraient bien modifier la donne.

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