L’italienne rageuse fait lever les pouces d’admiration

ALFA ROMEO GIULIA QUADRIFOGLIO • La version Quadrifolio de la Giulia a un effet certain sur les passants: les pouces se lèvent. Elle déborde de dynamisme.

Basse, rendue méchante avec des ouïes sur le capot, des jupes latérales et un spoiler en carbone sur le coffre, la Giulia Quadrifolio en jette. Son moteur V6 biturbo soigné par les ingénieurs de Ferrari combine la puissance et une sonorité inimitable.

Deux mondes

Cela faisait longtemps qu’une voiture n’avait pas fait se lever autant de pouces admiratifs. Un motard qui dépasse, se laisse dépasser, se décale pour la contempler, des automobilistes et des piétons qui font des signes d’approbation: la Giulia Quadrifoglio est une réussite esthétique. Elle possède également l’avantage de vivre dans deux mondes. Grande routière, confortable lorsqu’on choisit le réglage souple des suspensions, elle se mue en bête de course sur la position Race. Fortement déconseillée hors circuit pour la simple raison que les 510 ch passent sur le train arrière uniquement, provoquant facilement des décrochages pour lesquels des talents de pilote sont nécessaires. La danseuse peut se révéler capricieuse lorsqu’on joue avec elle.

Notre voiture de test avait une boîte manuelle à six rapports, à commande ferme et précise, qui ravira les amateurs de conduite pure. Sur Race, l’échappement libère un son rauque puissant, à éviter dans votre quartier si vous partez à l’aube.

L’habitacle fleure bon le goût du design à l’italienne. Seul reproche: l’écran de la caméra de recul est trop petit pour susciter la confiance. Les sièges, des Recaro à coque de carbone (option à 3400 fr.), réussissent à marier le maintien et le confort. Alfa Romeo fait jeu égal avec les allemandes, même pour les options, tentantes et qui font grimper la facture…