Soupe de fraises à la menthe et son sorbet

  • Soupe de fraises à la menthe et son sorbet

    Soupe de fraises à la menthe et son sorbet

Ingrédients

Pour la soupe

1.5 kg de fraises

150 g de sucre

Le jus de 1 citron

80 g de menthe ciselée en julienne

Pour le crumble

150 g de farine

150 g de sucre

150 g de poudre d’amande

150 g de beurre pommade

Une pincée de sel

Préparation: Le crumble

Préchauffer le four à 180°c

1. Mélanger tous les ingrédients délicatement à la main

2. Etaler la masse grossièrement sur une plaque et enfourner à 180°c

3. Cuire environ 10 minutes

4. Emiettier grossièrement

5. Réserver

La soupe de fraise et les dés

1. Laver les fraises et les équeuter

2. Réserver 500 g de fraises à couper en dés

3. Mélanger le kilo de fraises restant avec le sucre et le jus de citron

4. Mixer le tout au bamix

Le montage

1. Mettre le crumble au fond de l’assiette

2. Poser une boule de sorbet dessus

3. Déposer la soupe de fraise autour de la glace

4. Ajouter quelques dés de fraises et un peu de menthe ciselée

Auberge du Vigneron, Epesses. Tél +41 21 799 14 19 www.aubergeduvigneron.ch

Philippe Morax, animateur radio

Quels souvenirs d’enfance évoque pour vous le mot terroir?

Le terroir me rappelle mes origines vaudoises et surtout «le bon Papet Vaudois» que ma maman préparait tellement bien à l’époque pour les repas de famille et, notamment quand mes cousines et cousins du Tessin débarquaient à la maison, rien que pour déguster cette spécialité. Nous dégustions alors «les porreaux» (oui, moi je le dis à la vaudoise!). Sans oublier les bonnes saucisses aux choux du boucher du quartier avec la recette officielle de maman, bien entendu! Ça, c’est le terroir... Non?

Pourquoi est-il, à vos yeux, nécessaire de défendre la notion de terroir?

Le terroir, c’est les origines essentielles de notre culture. Il représente la proximité qui a énormément d’importance à mes yeux. Il décrit aussi nos paysages. Il me procure également une grande fierté. Et il est surtout l’âme de notre société et de notre belle région.

En quoi est-il important qu’un jeune cuisinier soit formé à la connaissance des produits du terroir?

Un jeune cuisinier doit connaître les produits de sa région, c’est élémentaire! Je pense qu’il permettra ainsi de garder les traditions au goût du jour et surtout, de faire déguster nos spécialités locales aux nouvelles générations amoureuses des bonnes choses. Une bonne connaissance des produits du terroir lui permettra de s’inspirer de saveurs diverses pour proposer une cuisine inventive et de saison.

Rémy Schneiter

Rémy Schneiter est en 1ère année d’apprentissage de cuisinier à l’Auberge du Vigneron. Il est âgé de 17 ans. C’est principalement l’exemple de sa grand-mère en cuisine et de son père, qui l’a poussé à embrasser cette profession.

Son plat de prédilection? Le dessert.

Ou plutôt tous les desserts, car il avoue être particulièrement gourmand. Au terme de son apprentissage, il rêve de voyager à travers le monde pour en découvrir les différentes cuisines et spécialités. Après, si l’occasion se présente, il aimerait pouvoir ouvrir son propre restaurant.