Les forces en présence

A une dizaine de jours du vote, c’est l’incertitude qui continue de prédominer. Les camps sont partagés, si bien que l’issue du vote sur la réforme Prévoyance vieillesse 2020 est très incertaine.

Le camp des pour

Le PS, les Verts, les Vert’libéraux, le PDC et le PBD se sont engagés pour le oui. Ils sont suivis par une coalition hétéroclite qui regroupe un comité bourgeois en faveur de la réforme avec le Centre patronal vaudois, l’USS, le Travail Suisse, Unia, le Conseil suisse des aînés, l’Union suisse des Paysans, Migros ou encore Pro Senectute.

Durant cette campagne, le Conseiller fédéral Alain Berset n’a cessé de la répéter: «La réforme que le Conseil fédéral et le Parlement ont élaboré au cours des dernières années, assure et maintient le niveau des rentes, stabilise l’AVS (Assurance-vieillesse et survivants) et adapte l’assurance sociale la plus importante aux besoins actuels»

Le camp des contre

La colation qui s’oppose à la réforme est emmenée par le PLR, l’UDC et l’Union suisse des Arts et métiers. Elle mène sa campagne sur la base d’un slogan-choc: «Trahir les jeunes - Punir les retraités». L’UDF s’est jointe au mouvement, de même qu’Economie Suisse, une série d’autres petites organisation syndicales, le Parti suisse du travail, l’AVIVO et Coop. Le Conseiller national valaisan Philippe Nantermod a dénoncé une réforme qui ne résout pas les problèmes de l’AVS: «On n’assainit pas, on augmente les dépenses! Et on creuse les déficits. Nous sommes d’accord d’augmenter l’âge de la retraite et de relever la TVA, mais nous voulons des mesures de compensation ciblées», a-t-il exposé, fustigeant les 70 francs promis à tous les futurs rentiers.