Le scandale financier qui a secoué la Fondation de Beaulieu juste avant les Fêtes de fin d’année ne restera pas sans conséquences. Pénales d’abord puisque le secrétaire général de la Fondation de Beaulieu est accusé d’avoir maquillé les comptes de la Fondation pour cacher des mandats octroyés à des proches. Ce qu’il dément. Mais politiques aussi puisqu’il provoque maintenant réactions et interrogations autour d’une question centrale: comment un trou financier aussi important a-t-il pu être creusé alors que trois représentants de l’Etat de Vaud et trois municipaux lausannois siègent au Conseil de fondation? N’auraient-ils pas failli à leur devoir de surveillance? Appelé à assurer l’interim de la présidence du Conseil de fondation, le syndic Grégoire Junod explique que le système mis en place après l’échec de la tour Taoua ne permettait pas d’avoir une vision claire de la situation financière de la société. Un aspect révélé par l’audit lancé à cette occasion. D’où la nécessité, aujourd’hui, de faire le ménage et de nettoyer les écuries d’Augias.
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