Un épilogue affligeant

Disons-le d’emblée: le retour du Lausanne-Sport en deuxième division helvétique n’est pas une surprise. Car depuis quelques semaines déjà, on sentait la machine lausannoise grippée, avec des joueurs exsangues, tétanisés par la peur de perdre et incapables, par là-même, de vraiment jouer au foot.

La faute à qui? In fine à Ineos qui, dès la reprise du club en novembre dernier, faisait part d’ambitions démesurées tout en conservant au poste d’entraîneur un Fabio Celestini pourtant déjà contesté depuis longtemps dans les vestiaires. Son limogeage tardif et son remplacement par un nouvel entraîneur sans grandes compétences n’auront servi à rien. Sinon à brouiller un peu plus les cartes d’une partie qui semblait d’ores et déjà perdue d’avance.

Aujourd’hui, il s’agit de faire du passé table rase et de relancer la machine. Avec beaucoup d’humilité, de patience et une volonté sans faille. De cette manière-là, et seulement de celle-là, cet épilogue affligeant pourra, un jour, être oublié.