Arek Gurunian

  • Arek Gurunian

    Arek Gurunian

Arek Gurunian a plus d’une vanne dans sa poche et plus d’une histoire à son arc. Ce comédien, humoriste, conteur, premier lauréat du prix François Silvant en 2007, mélange depuis toujours les genres et les émotions. Humour, absurde, stand-up, personnages, contes et poésie sont autant d’ingrédients servis avec soin par cet artiste formé au Cours Florent à Paris et qui a écumé aussi bien les plateaux de tournage que les planches des théâtres, des festivals d’humour ou des comedy clubs. Après un premier seul en scène qui décortiquait les interactions sociales, au titre de fausse conférence de coaching, «Comment nouer d’emblée de bonnes relations avec ses semblables», il signe «Soliloque(s)» en 2017, une succession d’histoires courtes dans lesquelles il explore le registre poétique esquissé dans ses précédents spectacles, à la manière d’un griot qu’on écouterait au pied d’un arbre centenaire. Arek revient sur scène à Lausanne le vendredi 1er juin prochain au CPO, pour présenter en avant-première l’esquisse de son nouveau spectacle, à l’état brut, sans fard à paupière ni fausse moustache avec pour seul objectif de la galéjade pure, sans colorant, ni conservateur. Cet amoureux du storytelling aime transporter les gens au fil des histoires qu’il narre, souvent inspirés de faits réels, entre fous rires, sourires et émotions.

COUP DE GUEULE
La politique urbaine des quartiers du Flon et d’Ouchy, qui sont à mon goût trop froids, austères et sans âme. Ce sont des lieux de la ville hautement symboliques, qui pourraient être mieux exploités, et mieux mis en valeur, pour ses habitants. Tandis que l’un est un grand centre commercial à ciel ouvert, l’autre est un sanctuaire à touristes où les locaux flânent guère.

COUP DE BOULE
L’invasion des grandes marques qui s’implantent de plus en plus au centre ville au détriment de plus petites boutiques plus authentiques et locales. Ce qui a pour résultats de faire flamber les loyers commerciaux et de rendre de plus en plus compliqué l’essor d’activités indépendantes ou de projets alternatifs. Quand on voit le nombre de locaux commerciaux inoccupés au centre ville, on se rend compte à quel point la spéculation immobilière tue le petit commerce.

COUP DE POUCE
La Fondation Etoiles Filantes, dont l’antenne romande est basée à Lausanne, et qui a pour but de réaliser les rêves d’enfants et d’adolescents vivant avec une maladie, un handicap ou de graves séquelles d’un accident. Pour eux non seulement ils décrochent la lune, mais aussi les étoiles.

COUP DE FOUDRE
Olivier Saudan est un peintre que j’admire énormément pour son travail, son œuvre et sa vision artistique. J’ai eu la chance de l’avoir comme professeur au Gymnase et c’est l’un des rares (si ce n’est le seul) professeur qui m’a fait prendre conscience que l’irrévérence pouvait être salutaire et que de la contrainte naissait la liberté.

COUP DE CŒUR
La Jetée de la Compagnie et la Galicienne, deux lieux fondés par l’association I Lake Lausanne. Ce sont deux endroits que j’apprécie pour la spontanéité de l’initiative, l’esprit qui y règne, festif, chaleureux et cultivant la proximité. Des initiatives qui vont dans le bon sens, celui qui va à l’inverse de ce que je dénonçais avec mon coup de gueule plus haut.

COUP DE CHAPEAU
Ce fourmillement alternatif et créatif qui fait crépiter Lausanne en l’enrichissant d’initiatives culturelles et sociales. Grâce à son énergie débordante Lausanne est la plus grande des petites villes!