Sur l’en-tête du site web officiel de Rebecca Ruiz, on peut lire «Conseillère nationale suisse et criminologue», une accroche qui ferait saliver plus d’un scénariste à la recherche d’une nouvelle idée de série, quelque part entre «House of Cards» et «Les Experts». Mais Rebecca Ruiz est bien loin des mirages de la fiction, et sa vie politique, comme son engagement associatif, reflètent bien son ancrage dans la réalité et ses volontés très concrètes d’œuvrer pour le bien commun. Que ce soit à la Commission Santé Sociale à Berne, ou à la Fédération Suisse des Patients, dont elle préside la section romande, mais aussi au sein de l’ARTIAS, l’Association romande et tessinoise des institutions d’action sociale, la Conseillère nationale a toujours eu un pied dans l’associatif, afin de rester au contact direct des citoyens. Née en 1982 à Lausanne, de parents militants socialistes espagnols qui lui ont transmis le goût et la passion pour la politique, c’est assez naturellement que Rebecca Ruiz a adhéré au Parti socialiste lausannois en 2001, alors qu’elle faisait sa licence en sciences sociales à l’Université de Lausanne. Très engagée, présente dans les médias avec ses chroniques dans Le Temps et un site web au contenu très riche, c’est aussi dans les milieux culturels que cette femme très active œuvre pour la Compagnie Philippe Saire, notamment. Pour elle, s’engager en politique, c’est être animé par l’envie d’agir pour le bien commun. Et si parfois, à Berne, elle croise des collègues totalement déconnectés des réalités, ou qui défendent des intérêts très sectoriels au détriment de l’intérêt général, elle garde son cap, et reste confiante dans le système politique suisse qui privilégie la proximité entre la classe politique et les citoyens, pas comme chez les voisins français par exemple.
COUP DE GUEULE
C’est sans doute lié au fait que j’habite en centre-ville, dans une rue passante, mais je rêverais d’une ville avec moins de trafic, et plus de zones piétonnes. Je suis maman de deux jeunes enfants, et j’aimerais qu’elles puissent profiter de la ville sans se sentir en danger.
COUP DE BOULE
En 2011, alors que j’étais conseillère communale, j’ai déposé un postulat en 2011 pour demander à la police d’éviter que le deal de drogue s’installe dans certains quartiers. Même s’il y a eu par moments des améliorations dans certaines rues de l’hyper-centre, le problème reste toujours très présent dans d’autres zones très habitées.
COUP DE POUCE
Le développement des transports publics lausannois me tient à cœur, c’est pourquoi je soutiens le M3 et le tram. Ces deux projets contribueront à une nette amélioration de la qualité de vie des Lausannois en favorisant la mobilité douce, la réduction des nuisances sonores et de la pollution liées à la circulation.
COUP DE FOUDRE
Laure Gasser, une des co-fondatrices de l’Atelier, à l’avenue de France, un joli café qui a contribué à animer cette rue résidentielle. L’endroit est beau mais il est surtout propice aux rencontres et aux découvertes. J’apprécie en particulier le fait que des artistes lausannois y soient exposés et puissent y présenter leur travail. Depuis peu le café a même un petit jardin, connecté à la nouvelle place de jeux du square d’Echallens!
COUP DE CŒUR
La boulangerie Grin, à la Pontaise, une des toutes dernières boulangeries artisanales de Lausanne. Quand Madame Grin a pris sa retraite, son fils a repris l’affaire et son savoir-faire, en y ajoutant la patte orientale de son épouse Farah, qui propose un choix de pâtisseries délicieuses. Le lieu est charmant, le pain fabuleux et l’accueil vraiment unique.
COUP DE CHAPEAU
Il y a tant de choses à dire! L’offre culturelle, tout d’abord, que ce soit au niveau du théâtre, de la danse, des musées, des musiques actuelles, sans parler des nombreux festivals qui rythment les saisons. Mais aussi les parcs et les jardins de la ville, avec une mention toute particulière au Parc de Mon-Repos, majestueux. J’aimerais encore souligner l’incroyable dynamisme de la ville, entre projets d’envergure et initiatives locales qui permettent de faire rayonner Lausanne et de la rendre aussi animée et agréable à vivre.