Cela fait souvent cet effet lorsque l’on débarque dans une capitale européenne: on est happé par sa prestance, sa grandeur. L’on ressent l’importance jouée par la ville en question au cours de l’Histoire. Vienne ne fait surtout pas exception à la règle, qui impressionne par ses larges avenues, ses bâtiments cossus.
L’impression de départ est largement confortée par une rencontre plus avant avec le lieu de résidence des empereurs habsbourgeois. Et si l’on optait pour un fiacre comme machine à remonter le temps afin d’être encore davantage imprégné par la majesté ambiante?
Il longe les jardins époustouflants, aiguise la curiosité culturelle en passant devant des musées aux devantures engageantes et côtoie le pouvoir des palais.
Les coupoles baroques de la Hofburg
A ce titre, la résidence Hofburg, le plus grand palais de Vienne et l’un des plus imposants au monde, constitue un modèle du genre, lui qui a traversé les siècles. On estime ainsi que son noyau primitif date de 1220 environ. La majeure partie des dirigeants du pays, notamment les Habsbourg, y avaient élu domicile.
Résidence de la présidence autrichienne depuis le siècle dernier, elle est parallèlement un haut lieu touristique qui abrite notamment le musée de Sissi. La Hofburg se reconnaît entre mille grâce à ses impressionnantes coupoles baroques.
Tout pour la musique
Et si la musique était une affaire typiquement autrichienne? Quoi qu’il en soit, dans la contrée de Mozart, elle est omniprésente. Sous toutes les formes et pas uniquement classique, bien que ce genre ait fait la renommée planétaire de la nation.
Si l’Opéra national ferme durant la belle saison, les mélomanes peuvent toutefois se rabattre sur une foule de festivals pour se dégourdir les jambes et la voix!
Le théâtre, c’est chic
Ici, le théâtre se décline en grand ou en petit. Dans le premier cas, le Burgtheater, de classe internationale, accueille des artistes au diapason. Les célébrités s’y bousculent. Sur scène et dans le public également. En franchir les portes, pour les habitants, est toujours considéré comme une sortie chic.
Il ne fait pas forcément de l’ombre aux petites salles inconnues ou presque, tout à fait recommandables, pour une première approche des planches viennoises.
Bienvenue dans une ville plurielle, qui ne joue décidément pas la moindre fausse note.