Phobies: «Au secours, j’ai peur de l’école!»

  • Phobies: «Au secours, j’ai peur de l’école!»

    Phobies: «Au secours, j’ai peur de l’école!»

RENTRÉE SCOLAIRE • Selon certaines études, 1 à 3 % des enfants seraient victimes de phobie scolaire. Les crises d’anxiété, les cauchemars, les troubles obsessionnels compulsifs font partie des symptômes les plus courants. Tous les élèves peuvent être concernés. La peur de l’échec, à l’origine de l’anxiété de performance, n’épargne personne. Redouter d’aller à l’école après avoir subi un traumatisme dans la cour de récréation, suite à une maltraitance, ou appréhender d’aller au tableau lorsque l’on se révèle très timide, sont des sentiments universels.

Faire preuve de vigilance

La première réaction doit être de dialoguer avec l’enfant, de l’encourager et de dédramatiser les enjeux de l’éducation. Inutile de lui rappeler que l’école est obligatoire, ou de céder à la tentation de le garder à la maison. Cela risquerait de transformer la phobie scolaire en phobie sociale. Il est aussi recommandé de consulter un spécialiste (psychiatre ou psychologue) au plus tôt – ne serait-ce que pour éviter à l’élève en situation de phobie scolaire de se réfugier dans le mutisme, la dépression, de se concentrer sur des dérivatifs comme les jeux vidéo ou encore, dans les pires des cas, d’aller chercher l’apaisement dans de dangereux paradis artificiels. Comme il existe autant de thérapies que de diagnostics, la phobie se traite au cas par cas, en fonction des causes, de l’âge et du caractère du patient. Une thérapie familiale, des séances de relaxation, des activités extrascolaires ou encore une inscription en centre d’activité thérapeutique à temps partiel peuvent être envisagées.

Se confier

Des traitements sous hypnose sont également possibles. Dans les situations les plus graves, des cliniques médicales et pédagogiques prodiguent des cours en même temps que des soins aux adolescents souffrant de cette affection. Dans tous les cas, il faudra conduire l’enfant à se confier, comprendre la source de ses angoisses et, surtout, préparer son retour à l’école en cas d’absence prolongée.