Commerçants, restaurateurs et clubs unis contre l'insécurité

Pour lutter contre l'insécurité des nuits lausannoises, les commerçants de la ville, le Pool Lausanne La Nuit et la section locale de Gastrovaud formulent dix propositions. Parmi celles-ci, l'interdiction de consommer de l'alcool sur la voie publique et la pose de caméras dans les lieux sensibles.

  • Pour les commerçants et les acteurs des nuits lausannoises, il convient de prendre des mesures drastique pour lutter contre les excès de toutes sortes.

    Pour les commerçants et les acteurs des nuits lausannoises, il convient de prendre des mesures drastique pour lutter contre les excès de toutes sortes.

LAUSANNE • Commerçants, restaurateurs et clubs de la cité veulent que les nuits lausannoises retrouvent un semblant de sérénité. Après s'être rencontrés à plusieurs reprises, ils s'accordent sur le fait que l'attrait de la vie nocturne n'explique que partiellement l'augmentation de l'insécurité en ville de Lausanne et constatent par ailleurs une lente dégradation de son image. Elle aura, selon eux, des effets négatifs à long terme, notamment en matière touristique.

Vie nocturne bien gérée

Fustigeant le sous-effectif des agents de police, la tolérance envers les dealers, les changements de mœurs en matière de consommation de l'alcool ou encore l'arrivée récente en Suisse de nouvelles formes de délinquance qui ont conduit à une explosion des délits de jour comme de nuit, ces associations sont persuadées qu'une vie nocturne bien gérée est un atout pour une ville. Afin de maintenir une vie nocturne attractive, tout en garantissant la sécurité des habitants, elles ont formulé dix propositions à la municipalité.

Des actions de prévention

Parmi celle-ci, l'Interdiction de consommer de l'alcool sur la voie publique et la clarification nécessaire de la réglementation relative à la livraison d'alcool à domicile. Mais aussi le renforcement des contrôles de police sur le domaine public, l'interdiction de détenir des couteaux et des objets contondants, l'installation de caméras sur les lieux sensibles et, en attendant l'arrivée de nouveaux effectifs de police, la possibilité de recourir à des agents de sécurité privés.D'un point de vue plus strictement économique, ces associations proposent également d'affecter l'impôt sur les divertissements et la taxe sur la prolongation des horaires d'ouverture à la sécurité: à leurs yeux, ceux qui paient pour se divertir doivent pouvoir le faire en toute sécurité et misent également sur des actions de prévention dans les écoles tant à court, moyen qu'à long termes et auprès de la jeunesse en général.