Né en octobre 1970 en Suisse romande, Christophe Bertschy exerce son métier de graphiste pendant huit ans chez Philipp Morris. En 1999, il remporte le concours «Nouveaux Talents» du Festival de Sierre et fait ses débuts en bande dessinée dans le magazine «Tchô!». Coup sur coup, il imagine «Jimmy Brocoli», puis «Smax», où il met au point un dessin électronique qui est en passe de devenir sa marque de fabrique.
Success story
Au début de l’année 2001, le quotidien suisse «Le Matin» accueille les premiers strips d’un diablotin orange particulièrement facétieux: Nelson. Le trait synthétique et diablement original de Bertschy, pionnier dans l’usage du dessin vectoriel en bande dessinée, conquiert rapidement les lecteurs: c’est le début d’une success story. En 2004, «Nelson» débarque dans le Journal Spirou et en album aux Éditions Dupuis. En août 2011, il crée la série des «Minipeople suisses» dans laquelle il croque les célébrités helvétiques qui ont, chacun dans leurs univers respectifs, marqué l’actualité. Il les épingle avec un humour non dénué de tendresse.
Ce cinquième opus, fraîchement sorti, revient notamment sur la participation des Suisses aux compétitions sportives planétaires comme les JO de Rio ou l’Euro 2016 en France. Christophe Bertschy en profite pour croquer aussi et parmi d’autres le dernier débarqué des humoristes romands Thomas Wiesel et la chanteuse vaudoise Amandine, candidate à The Voice, qui signe d’ailleurs la préface de l’album.
«Les Minipeople suisses», Christophe Bertschy Éditions Kick & Rush