Renens se dote d’un «coach à la sécurité piétonne»

ENFANCE • Ce projet pilote inédit vise à améliorer la sécurité des enfants sur le chemin de l’école. Le bilan sera réalisé à la fin du mois de mars.

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C’est une vraie première. Depuis le mois de janvier, et pour une période test de trois mois, la commune de Renens s’est dotée d’un «Coach d’accompagnement à la sécurité piétonne». Sa mission? Accompagner les jeunes élèves sur le chemin de l’école. «L’idée vient d’une réflexion pour améliorer l’autonomie des jeunes dans le milieu urbain, explique Jean-François Clément, syndic de Renens. Evidemment, il y a actuellement aux entrées et sorties des écoles, des patrouilleurs qui gèrent les traversées des passages piéton ainsi que des actions de sensibilisation de la police.

Mais pour les plus jeunes, il s’agit d’une démarche passive. Ce que nous souhaitons, c’est leur permettre d’acquérir des compétences non seulement autour des écoles mais pour apprendre à devenir autonomes dans la circulation urbaine au quotidien, y compris en dehors des heures d’école». Mené en étroite collaboration avec la Police de l’Ouest lausannois, ce projet pilote se terminera à la fin du mois de mars prochain.

Nouvelles approches

Le coach engagé, Luca Pesenti, ne sera pas seulement sur le terrain afin d’apporter conseils et soutiens aux écoliers. Il sera en contact avec les enfants, leurs accompagnants et le personnel scolaire pour les entendre, identifier les lieux les plus problématiques et si besoin, proposer de nouvelles approches. A la fin de la période de test, une évaluation sera effectuée, en plus des points de situation hebdomadaires. Les comportements des usagers ainsi que l’opportunité d’améliorer les aménagements et les passages urbains seront analysés, et des solutions proposées.

«Nous sommes ouverts à tout, et prêts à entendre les remarques et propositions de tout le monde conclut Jean-François Clément. Si avec ce levier complémentaire, nous arrivons à rendre les lieux plus sécures et la marche plus attractive pour nos enfants, ce serait déjà un résultat exceptionnel, en termes de sécurité mais aussi de vie sociale».