Sortie cinéma: Black Phone

Adapté d’une nouvelle de Joe Hill, le fils d’un certain Stephen King, «Black Phone» nous plonge dans l’expérience traumatisante d’un enfant kidnappé.

Finney, 13 ans, timide mais intelligent, fait du vélo tranquillement quand il est enlevé par un tueur sadique qui l’enferme dans un sous-sol insonorisé. Dans la pièce, un vieux téléphone hors service, accroché au mur, se met à sonner. Finney se retrouve en ligne avec les précédentes victimes de son ravisseur. Adapté d’une nouvelle de Joe Hill, le fils d’un certain Stephen King, «Black Phone» nous plonge dans l’expérience traumatisante d’un enfant kidnappé. Comme dans les meilleures pages de son père, Joe Hill joue avec malice et sadisme sur les mécanismes de nos peurs d’enfants, et les amplifie à l’écran pour mieux les réveiller chez le spectateur. Ça marche sacrément bien, et le trouillomètre monte souvent dans le rouge tant le film est efficace, soigné dans ses effets comme dans son écriture, avec un surprenant Ethan Hawke dans un personnage proprement terrifiant. C’est d’ailleurs très étonnant de retrouver cet acteur dans ce contre-emploi qui lui va comme un gant (enfin, disons, comme un masque, plutôt.)