Olivier, Ted et La chance aux rançons

A ÉVITER • Une croisière entre amis qui frôle le naufrage, un ours en peluche alcoolique, érotomane et même pas drôle, et la planète web envahie par les «rançongiciels».

  •  Ted

    Ted

Entre Amis

Olivier Baroux (l’autre moitié de l’ancien duo Kad & Olivier) nous mène en bateau dans sa dernière comédie au casting alléchant. Au propre, comme au figuré. Avec Daniel Auteuil, Gérard Jugnot et François Berléand embarqués sur un voilier, on aurait pourtant pu s’attendre à un tiercé gagnant. Hélas, on navigue de situations convenues en gags tièdes, et on est envahi par un petit sentiment de déjà vu au fil de cette croisière qui se gâte peu à peu, tant d’un point de vue météorologique que scénaristique.

Ted, lundi, 20h45, RTS 1

Ça ne m’arrive pas souvent d’arrêter un film au bout de vingt minutes, parce que je trouve que c’est comme ne pas finir son assiette, ou laisser une bouteille de vin s’éventer trop longtemps au fond du frigo: c’est mal. Mais avec Ted, je n’ai pas pu m’en empêcher. C’est lourd, c’est vain, c’est d’une vulgarité sans nom, c’est rarement drôle, et le postulat de départ est tellement mal amené qu’on n’arrive jamais totalement à y croire. Et le pire, c’est que le 2 va bientôt sortir.

La chance aux rançons

C’est un phénomène qui explose en Europe et personne n’est à l’abri. Les «rançongiciels», ces logiciels malveillants qui prennent le contrôle de vos appareils connectés et ne les débloquent qu’en échange d’une somme d’argent, ont plus que doublé dans le monde en 2014, selon un rapport de Symantec, qui a recensé 37 millions de programmes malveillants dans le monde actuellement.

Au delà de l’importance d’avoir une bonne protection, comme à la plage, la prudence s’impose: faites gaffe ou vous surfez, des requins rôdent!