A VOIR - LA GUERRE DES MONDES, LUNDI 12 AVRIL, 21H05, W9
Steven Spielberg s’empare du mythique roman fantastique de H.G. Welles sorti en 1898 et livre un blockbuster épique, impressionnant, et à la profondeur inattendue. Il retrouve pour l’occasion Tom Cruise, qu’il avait déjà dirigé trois ans auparavant dans le formidable «Minority Report». Ici, le duo fait encore des étincelles, et l’acteur livre une prestation d’une intensité époustouflante sous la direction du grand Steven. Tout autour de l’acteur principal, le spectacle est total, massif, permanent, et le long métrage, d’une rare noirceur dans la filmographie du cinéaste, est un tour de force technologique et narratif, qui aborde une peur universelle, celle du cauchemar d’une destruction massive et définitive.
A VOIR - OSS 117, LE CAIRE NID D'ESPIONS, LUNDI 12 AVRIL 21H10, RTS 2
Dans ce contexte particulier où il semble qu’on peut difficilement rire de tout, et en tous cas certainement pas avec tout le monde, c’est un bonheur de se replonger dans ce premier volet des aventures de l’agent le plus bête et le plus classe des services secrets français. Dirigé par Michel Hazanavicius, Jean Dujardin fait des étincelles aussi politiquement incorrectes que réjouissantes à chaque réplique et situation, souvent irrésistiblement drôles. Mais le film n’est pas qu’une comédie à pleurer de rire, c’est aussi une reconstitution vintage et soignée, un regard grinçant sur les «boomers» et une «certaine idée de la France», sans oublier un hommage touffu au cinéma de genre et à la blanquette de veau.