Sortie cinéma: Les vedettes

Après les tire-aux-flancs de la Résistance, bienvenue chez les Pieds Nickelés de la télé, avec à ma droite Daniel, chanteur de variété à la petite semaine, et à ma gauche Stéphane, éternel employé du mois dans un magasin d’électroménager.

Après «La Folle Histoire de Max et Léon» un premier film à l’humour assez irrésistible, le Palmashow revient au cinéma avec une nouvelle comédie qui confirme que les talents du duo d’humoristes sont tout à fait compatibles avec le grand écran. Après les tire-aux-flancs de la Résistance, bienvenue chez les Pieds Nickelés de la télé, avec à ma droite Daniel, chanteur de variété à la petite semaine, et à ma gauche Stéphane, éternel employé du mois dans un magasin d’électroménager. Les deux rêvent de gloire et d’argent facile grâce aux jeux télévisés. S’ils sont des crétins finis, un peu à la manière de «Dumb & Dumber», on s’attache très vite à ces deux personnages désarmants de sincérité et abordés ici avec beaucoup de tendresse. Sous la parodie réussie se cache une vraie comédie sociale grinçante, ironique, parfois amère, sur la course à la reconnaissance par la gloriole télévisuelle, dont le paroxysme sont justement ces jeux et ces formats de télé-réalité qui continuent d’inonder les programmes de toutes les chaînes, en exploitant sans vergogne les rêves, la naïveté (et la bêtise) de leurs participants. Si «Les vedettes» fait moins rire à gorge déployée que «Max & Léon», le propos, plus profond, n’en est pas moins plus touchant au final.