Au pays des ours blancs

EXCURSIONS • C’est au Spitzberg que l’on a le plus de chances de voir l’ours polaire dans son environnement. Il y est protégé depuis 1973.

  • Certains ours se laissent approcher en bateau mais une distance de sécurité est maintenue face au seigneur des lieux. Les phoques barbus, peu farouches, sont parmi les proies régulières de l’ours. Les paysages du Spitzberg , faits de pics et de glaces, aux couleurs irréelles de minuit.

    Certains ours se laissent approcher en bateau mais une distance de sécurité est maintenue face au seigneur des lieux. Les phoques barbus, peu farouches, sont parmi les proies régulières de l’ours. Les paysages du Spitzberg , faits de pics et de glaces, aux couleurs irréelles de minuit.

  • Les phoques barbus, peu farouches, sont parmi les proies régulières de l’ours.

    Les phoques barbus, peu farouches, sont parmi les proies régulières de l’ours.

  • Les paysages du Spitzberg , faits de pics et de glaces, aux couleurs irréelles de minuit.

    Les paysages du Spitzberg , faits de pics et de glaces, aux couleurs irréelles de minuit.

  • Certains ours se laissent approcher en bateau mais une distance de sécurité est maintenue face au seigneur des lieux. Les phoques barbus, peu farouches, sont parmi les proies régulières de l’ours. Les paysages du Spitzberg , faits de pics et de glaces, aux couleurs irréelles de minuit.

    Certains ours se laissent approcher en bateau mais une distance de sécurité est maintenue face au seigneur des lieux. Les phoques barbus, peu farouches, sont parmi les proies régulières de l’ours. Les paysages du Spitzberg , faits de pics et de glaces, aux couleurs irréelles de minuit.

L’ours blanc est le seigneur de la banquise, cette glace de mer qui disparaît hélas au gré du changement climatique. Par les vents et les courants, la glace se disloque, donnant l’environnement le plus difficile du monde: des températures extrêmes et un paysage en perpétuel changement; l’ours polaire a ainsi développé des trésors d’adaptation. Carnivore, il se nourrit à 90% de phoques, s’empiffrant de 35 à 60 kg de viande en un repas, mais il peut lui arriver de jeûner deux mois ou plus. Lointain descendant de l’ours brun, il maraude sur la banquise, parcourant 3000 à 6000 km par an, mais c’est aussi un excellent nageur, couvrant 20 à 500 km dans une eau à 3 ou 4°C.

Près des bateaux

C’est précisément au Spitzberg que l’on a le plus de chances de voir l’ours polaire dans son environnement car il y est protégé depuis 1973. Sa distance de fuite est donc faible et il arrive même que des ours approchent les bateaux de croisières ou les campements. Les mers qui entourent cet archipel grand comme deux fois la Suisse sont parmi les plus riches et les phoques y sont nombreux. Sur les 20’000 ours qui peuplent l’Arctique, 3000 rôdent entre Groenland, Spitzberg et Terre François Joseph.

Jour permanent

Situées très au Nord, ces terres connaissent le jour permanent en été et une croisière expédition donne de ce fait des programmes où salons et cabines sont délaissés pour ponts et excursions au soleil de minuit. Les voyages organisés dans le Grand Nord sont affaire de guides spécialisés et passionnants et, dès qu’un ours est repéré, le bateau change sa route pour le plaisir des photographes et des passagers; «flexibilité» est ainsi le maître mot de tels voyages, ouverts aux familles aussi bien qu’aux retraités, tant les activités foisonnent. Il n’y a pas un jour identique aux autres dans ces pays où chaque fjord révèle d’autres secrets faits d’histoire, d’icebergs, de glaces, d’animaux…

Mieux connaître la banquise

Lors de telles croisières, les bateaux flirtent avec la glace ou la pénètrent, selon leurs capacités: passer une ou plusieurs nuits bloqués dans la banquise, avec un ours qui vient déambuler, marcher sur la glace de mer ou observer les oiseaux rarissimes qui hantent ces lieux tels des anges blancs laisse des souvenirs ineffaçables. Mais cette même banquise disparaît lentement: autrefois 8 millions de km2 couvraient l’Arctique, aujourd’hui 4,3 millions… Demain, il sera trop tard. C’est l’essence même de ces voyages: montrer pour mieux connaître, car on n’aime que ce que l’on connaît, et le pays des ours peut vous accueillir, à condition de voyager avec des spécialistes.

En pratique - Spitzberg - Au pays des ours blancs

Avec les scientifiques      
Depuis 1998, l’organisateur de voyages Grands Espaces, basé à Sierre, s’est imposé comme le spécialiste du voyage au pays des ours, par sa flotte de bateaux entièrement affrétés ou lui appartenant, allant du yacht polaire au brise-glaces. Son équipe de 40 guides conférenciers polaires est exceptionnelle.

Objectif: l’ours blanc 
Des voyages 100% francophones et des itinéraires sur mesure, le contact direct avec l’opérateur dès l’inscription (nos conseillers suisses se déplacent sur rendez-vous), sont des atouts majeurs pour cet organisme mené par Christian Kempf, qui a passé 41 étés chez les ours blancs.

Au Spitzberg surtout 
Du Spitzberg au Groenland ou à la Sibérie, une dizaine de croisières polaires sont proposées pour des groupes de 12 à 99 personnes, dont 2 voyages à bord du brise-glaces Ortélius et 2 à bord du bateau **** Sea Spirit en juillet et août 2015. Pour les prix, il faut compter 8800 francs en cabine double, vols de/à Genève, puis vol direct affrété vers le Spitzberg.

Renseignements 026 912 37 86 ou +33 380 84 89 91 alexandre@grandsespaces.ch www.grandsespaces.ch