A Bâle, tambour battant!

BASEL TATTOO • Avec ses 790’000 spectateurs réunis en une décennie et un budget de près de 14 millions de francs, le plus grand festival en plein air de ce type en Suisse annonce une grandiose édition 2016.

  • Un grandiose final pyrotechnique dans la grand-cour de l’ancienne caserne. Les prestations chorégraphiques font partie du spectacle. Des tambours qui ramènent aux origines du Tattoo. «Top Secret», le plus original des groupes bâlois.

    Un grandiose final pyrotechnique dans la grand-cour de l’ancienne caserne. Les prestations chorégraphiques font partie du spectacle. Des tambours qui ramènent aux origines du Tattoo. «Top Secret», le plus original des groupes bâlois.

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Qui dit Tattoo ne pense pas forcément tatouage. Depuis 1950, le terme renvoie à l’événement majeur du calendrier écossais. Le Royal Edinburgh Military Tattoo rassemble chaque année quelque 200’000 amateurs de fanfares militaires sur l’esplanade du château de la capitale écossaise. Il combine les sons traditionnels des cornemuses et des tambours avec les harmonies modernes des musiques militaires. Trois semaines durant – en août – les formations du monde entier assurent un spectacle diffusé par les chaînes de plus de 30 pays pour une audience totale estimée à plus de 100 millions de téléspectateurs… Un concept si porteur se devait de faire des émules.

En Suisse depuis dix ans

En Suisse, c’est la ville de Bâle qui reproduit la recette depuis une décennie, se plaçant désormais au 2e rang d’importance derrière Edimbourg. Un succès si éclatant que d’autres lui emboîtent le pas, comme Albertville en Savoie, ou Avenches, en Suisse romande. Oslo, Stockholm et Hamina (Finlande) organisent aussi leurs tattoos. Le Canada présente un contre-exemple: pour des raisons budgétaires, Québec a dû renoncer, en 2013, à reconduire son Festival international de musiques militaires.

Les ingrédients traditionnels

Un Tattoo se doit d’assurer une haute qualité musicale, une chorégraphie millimétrée, des costumes chatoyants mis en valeur par des éclairages bien maîtrisés. A Bâle, c’est la grand-cour de l’ancienne caserne qui accueille la manifestation: un décor en parfaite adéquation avec le caractère martial du festival.

Maoris et motos

Ce dernier ne se limite cependant pas aux fanfares d’armée. On y a vu des démonstrations d’acrobatie à moto, de danse irlandaise, de pyrotechnie, voire de folklore exotique, comme cette prestation de Maoris venus des antipodes. En juillet dernier, le 10e anniversaire du Tattoo bâlois a réuni un millier de participants internationaux, militaires et civils. Il a même eu l’honneur d’un survol de Tiger de la Patrouille suisse. Nul doute qu’en 2016 – du 21 au 30 juillet – le public répondra une fois de plus à l’appel! www.pichonvoyageur.ch