L’art de bien manger

ALIMENTATION • Le tourisme occupe aujourd’hui des niches spécifiques: tourisme culturel, architectural, religieux, médical, voire ethnologique. La déclinaison gastronomique fait figure de tendance dévorante.

  •  Aux Emirats, une gastronomie des “Mille et une Nuits”. Gastronomie et grand air en Autriche. Une offre gastronomique thaïlandaise particulièrement alléchante.

    Aux Emirats, une gastronomie des “Mille et une Nuits”. Gastronomie et grand air en Autriche. Une offre gastronomique thaïlandaise particulièrement alléchante.

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    Aux Emirats, une gastronomie des “Mille et une Nuits”. Gastronomie et grand air en Autriche. Une offre gastronomique thaïlandaise particulièrement alléchante.

  •  Aux Emirats, une gastronomie des “Mille et une Nuits”. Gastronomie et grand air en Autriche. Une offre gastronomique thaïlandaise particulièrement alléchante.

    Aux Emirats, une gastronomie des “Mille et une Nuits”. Gastronomie et grand air en Autriche. Une offre gastronomique thaïlandaise particulièrement alléchante.

  •  Aux Emirats, une gastronomie des “Mille et une Nuits”. Gastronomie et grand air en Autriche. Une offre gastronomique thaïlandaise particulièrement alléchante.

    Aux Emirats, une gastronomie des “Mille et une Nuits”. Gastronomie et grand air en Autriche. Une offre gastronomique thaïlandaise particulièrement alléchante.

«Connaissez-vous un bon restaurant?” Cette question est aujourd’hui prépondérante. Elle témoigne de l’attention portée au contenu de nos assiettes, là où le fait de se nourrir dépasse le seul besoin vital, bien entendu. Il suffit de visiter une librairie ou d’allumer sa télé à l’heure des compétitions culinaires pour saisir l’ampleur du phénomène.

Pas étonnant, donc, que le tourisme s’y intéresse d’aussi près, étant entendu que le lien entre bouche et dépaysement ne date pas d’hier. Se nourrir constituant une nécessité du voyage, la présence d’informations alimentaires dans les guides est apparue très tôt. Loin de se limiter à ce qui doit être su ou vu dans une région donnée, ils ont vite renseigné sur ce qui méritait d’y d’être goûté. Mais ce qui pouvait apparaître comme un simple constituant du tourisme en devient aujourd’hui moteur, entraînant la signalisation de restaurants ethniques, la compilation de nouvelles recettes et l’achat de denrées. Jamais le terroir n’aura autant valorisé un lieu par ses produits. L’engouement pour l’authentique et le fait-maison s’opposent à la production massive de l’industrie agro-alimentaire.

Dis-moi ce que tu manges...

Le bon goût étant marqueur de distinction sociale dans tous les domaines de la vie, l’alimentation ne fait pas exception. Étant donné qu’elle répond aux nécessités basiques, elle constitue même un référent fondamental. Jusque dans les années 50, le simple fait de se rendre au restaurant constituait pour les classes aisées occidentales un moyen de se différencier du reste de la population. Le développement du tourisme de masse ayant considérablement démocratisé le phénomène, c’est la montée en gamme qui signe aujourd’hui la distinction... d’où la multiplication de ces croisières et circuits dits gastronomiques, parrainés par de grands chefs. A noter que ce terme qualifiant l’art de bien manger date du début du XIXe siècle (on l’attribue au poète Joseph Berchoux). On l’apprête aujourd’hui à toutes les sauces, allant même jusqu’à l’associer au concept de pèlerinage (voir encadré).

Les meilleurs tables de la planète ont évidemment droit à leur palmarès... un classement très influencé par leur implantation dans un décor exceptionnel: No 3, le restaurant finlandais de Lumilinna Snowcastle se situe dans un hôtel de glace; No 2, le thaïlandais Dining Pod est inséré dans la jungle, alors que le No 1, le Conrad maldivien, est carrément sous-marin. Bon appétit ! www.pichonvoyageur.ch