Antoine Piguet: "In bistro we trust"

Chaque semaine, une personnalité lausannoise évoque son rapport à la culture. Aujourd'hui, Antoine Piguet, porte étendard d’une profession exsangue qui n’en peut plus d’attendre.

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«In bistro we trust»! Cette devise qui, à défaut d’être gravée dans le marbre, pourrait bientôt l’être dans les zincs des comptoirs lausannois. En attendant une réouverture aussi espérée que nécessaire, elle orne des t-shirts tout beaux tout neufs, que chacun et chacune peut acquérir pour soutenir son troquet préféré. Antoine Piguet, à la tête d’au moins deux d’entre eux (XIIIème Siècle et le Meraki) porte haut l’habit comme étendard d’une profession exsangue qui n’en peut plus d’attendre. Ce fils d’artiste a tâté de la basse dans un groupe de hard rock durant sa prime jeunesse. Il a assez vite posé le manche et sert plus facilement les demi-pressions que les demi-tons. Quoi qu’il en soit, pour les artistes comme pour les bistros, l’urgent, maintenant, c’est le retour des tournées!

Quelles ont été les œuvres qui t’ont particulièrement influencé ?
Led Zeppelin m’accompagne depuis bien longtemps.

Sur quoi tu aimes danser?
Impossible de ne pas me trémousser sur de la bonne funk ou de la soul.

A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
Une politique ambitieuse, mais qui peine à redistribuer les cartes. Je rêve d’une Lausanne culturelle qui fasse la part belle à l’humour, aux musiques actuelles, et un peu plus de place aux nouvelles générations.

Ce que tu ne comprends pas ou n’aimes pas?
Aya Nakamura, Jul, PNL, Drake, le reggaeton, enfin tous ces «machins».

Le livre sur ta table de chevet?
«Tanger est une odeur», souvenirs d’enfance de Silvia Zamora, ancienne municipale lausannoise de la culture.

Le dernier film que tu as vu?
«Zeroville» de James Franco, quel plaisir!

Le film que tu as hâte de voir?
«Kaamelott» bien sûr!

Le truc que tu adores et que personne ne connaît?
Les œuvres du peintre Maurice Pittet, que j’ai connu dans mon enfance à Romainmôtier.

Un souvenir de backstage?
Damien Saez est venu au XIII après un concert. On a bu une bouteille de bourbon en refaisant le monde.