Au Théâtre Pulloff, un huis clos théâtral et drôlatique

Jusqu'au 17 avril, «The Glass Room» explore avec humour, critique et humanité, la genèse des rapports passionnels entre l’Iran et les Etats-Unis et les causes qui ont mené à l’impasse politique entre ces deux puissances, malgré l’effort de médiation helvétique.

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«The Glass Room» explore avec humour, critique et humanité, la genèse des rapports passionnels entre l’Iran et les Etats-Unis et les causes qui ont mené à l’impasse politique entre ces deux puissances, malgré l’effort de médiation helvétique. Dans une atmosphère de huis clos, soutenue par un dispositif multimédia, trois comédiens entraînent le public dans une drôle de visite entre faits historiques et fiction, petite et grande histoire, images d’archives et rhétorique de propagande. Une expérience hors du commun qui nous interroge sur nos représentations identitaires et le pouvoir des discours, grâce à l’écriture incisive et non dénuée d’humour de Diane Muller. «Comprendre la situation d’asphyxie actuelle de la société iranienne», voilà ce qui a motivé Leili Yahr à créer ce spectacle. Elle-même issue d’un grand amour entre une Iranienne et un Américain installés en Valais, elle a étudié la philosophie, les sciences politiques et le cinéma tout en embrassant une carrière artistique. Le projet «The Glass Room» est inspiré d’une chambre secrète au sein de l’ancienne ambassade américaine à Téhéran, transformée aujourd’hui en musée anti-américain baptisé «Nid d’espions». Une œuvre marquante à découvrir jusqu’au 17 avril au Théâtre Pulloff.

«The Glass Room», Cie Kaleidos, jusqu’au 17 avril, Théâtre Pulloff, Lausanne, www.pulloff.ch