Hedda, fille d’un général, s’est récemment mariée avec Jorgen, un homme un peu falot qui aspire à un poste de professeur à l’université. Mais, au retour de son voyage de noces, Hedda apprend qu’un de ses anciens amants est en passe de devenir célèbre. Jadis noceur et bohème, il s’est considérablement assagi sous l’influence d’une camarade de pension de Hedda. Déçue de son mariage et irritée de l’influence de son amie sur son ancien amant, elle entreprend alors de l’arracher à son ancienne camarade.
Malgré tous ces changements, l’héroïne d’Ibsen mène une vie tragique tant ses désirs ne semblent jamais adapté à ce qu’un homme est prêt ou capable de lui offrir.
Depuis Ibsen, les temps ont certes socialement changé, mais les pulsions amoureuses semblent occuper une place encore plus grande dans notre manière d’aimer. Ce n’est donc pas seulement une peinture des mœurs sociales de son temps, c’est aussi celle des abimes de l’âme humaine.
A l’origine de l’adaptation de ce texte, La Compagnie Voeffray-Vouilloz. On parie volontiers qu’elle relèvera avec brio ce nouveau défi tant elle est habituée au jeu naturaliste et à l’intéressante recherche de la psychologie de chaque personne.