La chanteuse lausannoise, passée par la Gustav Academy en 2018 et Helvetia Rockt en 2019, sort un ambitieux projet qui mélange autant les répertoires musicaux que les moyens d’expression: un premier EP qui propose cinq courts-métrages musicaux formant une histoire complète. Ce projet engagé sera disponible sur toutes les plateformes dès le 2 juillet, et aborde des thèmes d’actualité qui touchent l’artiste, comme la communauté LGBTQIA+, les religions, les violences conjugales, ou l’empowerment féminin.Transversal, il mélange les genres puisque chaque morceau a été composé dans un style différent.
Qu’as-tu pratiqué comme activité artistique?
J’ai de suite baigné dans la musique. Piano et solfège dès l’âge de 6 ans, puis chant dès 14, avant mes premières scènes au Lido de Lausanne à 20 ans, avec le comité de musique de l’EHL. La danse, beaucoup, aussi.
Quelles ont été les œuvres qui t’ont particulièrement influencée?
Le film «Babel» d’Alejandro González Iñárritu m’a beaucoup marqué quand j’étais jeune. Plus récemment, la pièce «Les Italiens» de Massimo Furlan m’a beaucoup touchée, c’est l’histoire de ma famille et c’est d’ailleurs le thème principal de mon album visuel qui sort cette année.
Sur quoi tu aimes danser?
Rien ne remplace les années 80, italiennes, françaises, anglo-saxonnes!
A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
A une infinie richesse...
Ce que tu ne comprends pas ou n’aimes pas?
Je n’aime pas la « vulgarité facile » dans les textes.
Le livre sur ta table de chevet?
«Think & Grow Rich» de N. Hill, dont je relis certains passages quand j’en ressens le besoin.
La chanson que tu aimes mais dont tu as (un peu) honte?
«On va s’aimer» de Gilbert Montagné…
Le dernier film que tu as vu?
«L’Ultimo Paradiso» de Rocco Ricciardulli
L’artiste que tu aimerais rencontrer?
Tina Turner.
Ton musée préféré?
Je vais dire le Palais de Rumine parce qu’on vient d’y tourner un clip (psssht !)