Avec le festival La Belle Nuit, créé en 2019, Thierry Wegmüller souhaite redonner au monde de la nuit la place qu’il mérite au cœur du paysage culturel, économique et touristique. Car la nuit lausannoise, c’est évidemment des clubs mythiques, de la Dolce au MAD en passant par le Cabaret Orwell, le D!, le Romandie ou le Lido, avec leur héritage culturel de premier plan.
Mais c’est aussi un atout touristique et une actrice économique de taille, ainsi qu’une garantie importante de lien et de cohésion sociale, notamment pour la jeunesse.
La seconde édition du festival La Belle Nuit, qui a lieu jusqu’au 26 septembre, propose d’explorer les multiples facettes de la boule disco lausannoise à travers des talks, des ateliers, des débats, des spectacles, des concerts et même une promenade nocturne avec Pierre Corajoud, le tout en accès libre et gratuit!
Arpenteur nocturne
S’il aime se réfugier à Cully, son havre de paix où il habite depuis plus de vingt ans, Thierry n’en reste pas moins un infatigable arpenteur nocturne.
Après avoir ouvert le Bleu Lézard en 1992, repris le légendaire Couscous parental en 1993, puis le D! Club en 2002, le Cult Club en 2004 , et créé les Arches en 2010, il peut l’affirmer et veut le montrer: «C’est beau, Lausanne, la nuit!»