Le week-end de Denis Corboz: la musique dans la peau

Depuis qu’il n’est plus à la présidence de l’EML, Denis Corboz a retrouvé le temps de jouer, d’écouter d’autres musiques, et de sortir à nouveau pour apprécier la richesse de l’offre musicale lausannoise.

  • CHARAF

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Avec le Président du PS lausannois, nous partageons une passion assez inattendue pour le rap et les musiques urbaines. Si, en bon quarantenaire, je m’arrête volontiers au hip-hop des années 90 et 2000, l’ancien président de l’EML (Ecole Musique Lausanne) écoute et apprécie plus particulièrement la nouvelle génération française, d’Orelsan à PNL en passant par Bigflo et Oli. Sensible à ce formidable outil d’expression à disposition de la jeunesse, Denis Corboz, qui est aussi musicien de jazz, se révèle un grand défenseur des musiques urbaines.

L’homme politique s’avère ainsi être un mélomane curieux à l’oreille éclectique. Trompettiste dans le trio de jazz Deep Green, il se produira jeudi 13 décembre aux Faux Nez, le nouveau café théâtre et café concert lausannois situé à l’avenue d’Echallens et qui a repris le nom du mythique cabaret de la rue de Bourg.

Depuis qu’il n’est plus à la présidence de l’EML, Denis Corboz a retrouvé le temps de jouer, d’écouter d’autres musiques, et de sortir à nouveau pour apprécier la richesse de l’offre musicale lausannoise. La capitale vaudoise n’est pas seulement une ville de sports, c’est aussi une ville de culture, de théâtre, de danse, de musique, qui propose une offre pléthorique pour la taille modeste de son agglomération. Il enchaîne ainsi volontiers dans la même semaine un concert de l’OCL avec un concert de musiques urbaines aux Docks puis un set de jazz au Chorus. Et quand il a besoin de retrouver la sérénité en ces temps politiques mouvementés, c’est auprès de Bach qu’il se réfugie. Thomas Lecuyer