Le week-end de Frédéric Recrosio: du sport et un bon resto

Frédéric fait preuve d’un certain pragmatisme: «si, seul au resto t’oses pas commander une bouteille, à deux, tu peux.»

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Le comédien me le précise d’emblée: eux, les zozos, ils ont un faux travail – alors c’est bien normal qu’ils aient de faux weekends. A savoir qu’ils montent souvent sur scène les samedis et dimanches. En ce moment, par exemple, il est en tournée en Suisse Romande avec «LES AMIS – misères et splendeurs du sentiment amical» avec Brigitte Rosset, à retrouver les 13 et 14 novembre au Théâtre Benno Besson d’Yverdon. La tournée, Frédéric Recrosio trouve qu’à deux, c’est mieux. Ça consacre le partage. Le partage du trac, du rire, du soulagement, et puis bien sûr, des festins. Il me confie volontiers ses deux trucs préférés: les restaurants, et le deuxième il ne sait plus il a trop faim. Brigitte, elle aussi, adore manger, me précise-t-il. Et boire. Que demande le peuple? Frédéric fait preuve d’un certain pragmatisme: «si, seul au resto t’oses pas commander une bouteille, à deux, tu peux.» L’humoriste fait aussi pas mal de sport, mais sans aucun plaisir, juste pour ne pas exploser tellement il mange. Surtout que, dès qu’il le peut, il sort son saucisson devant tout le monde. Comprenez, il a lancé une marque fabuleuse, le Don Recroze – et quand il le fait goûter, il en prend toujours une tranche ou dix. Pour revenir au spectacle, il présentera en décembre la troisième édition de «MA REVUE A NOUS», à Sion, qui reviendra sur l’actualité 2018, avant d’accompagner Yann Marguet dans son premier projet scénique. Frédéric aime les couches que «l’ortieculteur» met dans tout ce qu’il fait: il y a la surface, mais tant de sous-sols dessous, et truffés de machins précieux comme dans les mines toutes profondes. Intarissable, il écrit également un projet de série pour la télévision. Il adore tellement ça qu’il se dit que peut-être, un jour, il ne fera plus que du scénario (et de la charcuterie).