Le week-end de Philippe Morax, une bête de scène oiseau de nuit...

Philippe Morax ne dort pas beaucoup. Levé tous les matins à quatre heures, il est la voix qui réveille les Lausannois depuis cinq ans sur LFM.

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Même s’il m’avoue qu’il aimerait bien dormir un peu plus, cet ancien oiseau de nuit ne pensait pas s’adapter aussi vite à son nouveau rythme des aurores, qui lui permet d’envisager plein de nouveaux projets. Au théâtre, tout d’abord, avec un rôle qu’on lui a proposé dans une pièce de son illustre ancêtre, le dramaturge morgien René Morax, et avant cela dans une autre pièce, de Georges Feydeau cette fois (ou presque...), jouée à l’Oxymore de Cully du 13 au 31 mars: « Feu la Mère de Madame». Un retour à la musique aussi, après plusieurs titres et deux compilations sortis dans les années 2000, retour qui le titille depuis qu’il a repris les baguettes pour le super groupe éphémère créé pour la dernière matinale de la saison en juin 2018 avec Yann Lambiel, Format, Laurent Poget et l’équipe de Délits de Cuivre notamment. De sa vie d’avant, quand il était DJ et écumait les meilleurs clubs suisses, passant la moitié de son temps à Paris comme animateur sur NRJ, il garde cette passion pour la musique. Sa petite madeleine de Proust, c’est le vinyle qu’il passe tous les matins sur LFM à «8 heures moins disque», et il ne peut pas s’empêcher de mixer encore de temps en temps, notamment au Jet Lag chaque premier vendredi du mois.

De sa vie actuelle d’animateur de matinale, il cultive sa curiosité culturelle et passe ses week-ends au théâtre ou au cinéma. Père de deux filles, il profite avec bonheur des joies de la paternité, en essayant de partager le plus de temps possible avec elles. L’aînée vient d’ailleurs de refaire toute la décoration de son bureau.