Le week-end de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, au bord du lac...

Les adresses du bord du lac, comme la buvette de Lutry ou la Jetée de la Compagnie, ont aussi leur place pour les rares moments de détente que s’octroient ces deux meilleures amies qui se connaissent depuis l’âge de 10 ans.

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C’est au Café Bref que je rencontre Stéphanie Chuat et Véronique Reymond. Proche de leur bureau, l’ancienne station essence est un stamm idéal pour les rendez vous professionnels. Plus tôt le matin, l’Atelier, à l’avenue de France est aussi une de leurs adresses de prédilection, et plus tard le Saint-Pierre. Les adresses du bord du lac, comme la buvette de Lutry ou la Jetée de la Compagnie, ont aussi leur place pour les rares moments de détente que s’octroient ces deux meilleures amies qui se connaissent depuis l’âge de 10 ans. Entre longs métrages, cinéma documentaire et séries télévisées, le duo de réalisatrices explore en une cartographie fine le tissage des relations intimes, familiales et sociales, l’essence même du rapport humain. D’abord comédiennes, elles ont fait leurs premières armes au CPO, avant de créer la compagnie Switch, avec laquelle elles ont signé plusieurs créations, dont « Jeux d’Enfants » en 2005 à Vidy et «Lignes de Faille» en 2010 à la Grange de Dorigny. Leur premier long métrage, «La Petite Chambre», sorti en 2011 les lance dans un nouvel univers, et elles enchaîneront avec la série «A Livre Ouvert», puis avec «Les Dames» en 2018. Le documentaire sera projeté lors d’une séance gratuite à l’occasion des 50 ans du CPO le dimanche 12 mai à 17h30, l’occasion pour Stéphanie et Véronique de retrouver ce lieu atypique et les planches de leurs débuts en cours d’expression corporelle avec Isabelle Baudet, ou lors de la programmation de leurs toutes premières créations. Le duo a bouclé il y a quelques semaines le tournage de son deuxième long métrage de fiction, en anglais et en allemand, qui se déroule entre Berlin et la Suisse, plus précisément à l’Ecole Internationale de Leysin, l’histoire d’une sœur qui va prendre soin de son frère jumeau comédien, atteint d’une leucémie, en l’accueillant chez elle quelques semaines alors qu’on refuse de le laisser remonter sur scène. «Petite Sœur» s’annonce comme un nouveau défi pour les deux réalisatrices, et comme une nouvelle réflexion intense sur les liens du sang, les liens du cœur, et les liens sociaux.