Le week-end de Toto Morand: Un cockail de culture et de nature...

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Avec le 1066 Festival, l’inoxydable Toto Morand propose des musiques d’ailleurs par ici. Par ici c’est Epalinges, le nord lausannois. Il était temps pour Toto de redynamiser ces hauteurs, où avait lieu de 1974 à 1981 le festival folk d’Epalinges, à l’époque le 2ème festival de Suisse Romande après le Montreux Jazz. Le Festival Folk d’Epalinges a même inspiré les débuts d’un certain Paléo, qui s’appelait alors le Nyon Folk Festival. Toto Morand est un vrai gamin du nord vaudois et ses premiers concerts, il les a vus là-haut. Trente ans après, il s’est décidé à écrire un nouveau chapitre de cette aventure musicale ouverte sur le monde. Ce week-end, il emmènera le public en voyage avec une soirée balkanique le 28 septembre, qui accueillera, entre autres, Emir Kusturica et son Non-Smoking Orchestra, et un voyage du côté du Cap Vert et de l’Angola le 29, avec notamment Bonga, le compagnon de route de Cesaria Evora et Pongo, la révélation du festival à ne pas rater cette année, la nouvelle reine du kuduro, un genre qui revisite la musique traditionnelle angolaise avec des sonorités empruntées au hip-hop et à la musique électronique.

Le plus célèbre habilleur de pieds de Suisse Romande profite aussi de ses week-ends pour jouer les papapoules très actifs: sorties culturelles en famille ou au grand air dans le petit chalet de Morgins, loin de l’agitation lausannoise, ou encore dans leur jardin d’Epalinges, pour entretenir le potager. Un cocktail de culture et de nature pour des week-ends au vert, loin, bien loin des folies nocturnes de ses vertes années.