Le week-end de Vincent Kohler - Entre nostalgie, tendresse et inventivité

En pleines répétitions pour la prochaine Revue de Genève, le comédien, dicodeur et humoriste Vincent Kohler enchaîne danse, chant et comédie dans des journées terriblement chargées. A l’entendre, ce n’est plus un métier, artiste, mais bel et bien un sacerdoce. Il travaille tant qu’il en a oublié la signification de ce mot anglais bizarre qui fait comme un chiclet dans la bouche quand on le prononce: «week-end».

  • Vincent Kohler DR

    Vincent Kohler DR

De week-end, point donc, mais de beaux spectacles de music-hall oui! Avant la Revue de Genève, c’est la reprise de son spectacle «La Bande à Revox», du 12 au 15 septembre au Théâtre Boulimie à Lausanne, un seul en scène extra-ordinaire et multi-Kholer puisque l’artiste protéiforme y interprète tous les personnages, les chansons, et joue même de la batterie!

Après avoir proposé un fascinant, drôle et poétique «Aller Simple pour Mars» avec son précédent seul en scène, Vincent Kohler ressuscite cette fois la magie surannée des radios d’antan. Accompagné sur scène par deux musiciens, il recrée un vrai studio radio, qui deviendra le théâtre d’une drôle d’émission vintage, pour, me confie-t-il, «rendre hommage aux émissions radiophoniques de l’époque où j’écoutais Ouin-Ouin en faisant la sieste avec mon papa». Entre nostalgie, tendresse et inventivité, de Macha Béranger à Emile Gardaz en passant par les appels vibrants de Radio Londres, c’est un vrai retour vers le futur antérieur ce week-end pour Vincent Kohler à Boulimie! Thomas Lecuyer