Si Léonore Porchet affiche avec autant de résolution ses couleurs d’engagements, le vert de l’écologie et le violet du féminisme, elle peut aussi voir rouge face aux vannes faciles de certains humoristes, qui profitent des clichés sexistes, racistes ou homophobes pour faire leur buzz. Cette fan d’improvisation aime toujours aller en savourer au CPO, au 2.21 ou à la Galicienne. Très influencée par la bande-dessinée, elle cite volontiers le 9ème Art en référence, que ce soit le personnage de Cellulite de Brétécher ou l’album «L’œil de la Forêt» de Tom Tirabosco. Côté littérature, elle compte «King Kong Théorie» de Virginie Despentes, «L’île aux esclaves de Marivaux» ou Virginia Woolf parmi ses influences notoires. La musique a aussi une place de choix, que ce soit Muse, «Queen» Beyoncé pour danser, et l’Eurovision, sa passion honteuse grâce à laquelle elle a découvert l’excellent chanteur italien Mahmood.
Ce que tu as lu dernièrement
«Les souvenirs d’enfance» de Hélène Becquelin. Cette autrice de bande dessinée lausannoise est non seulement une femme super, mais en plus une conteuse hors-pair du quotidien.
La personnalité culturelle que tu aimerais rencontrer
Christiane Taubira, une personnalité politique que j’admire profondément, mais aussi une femme de lettre et de pensée de haute volée, dont le rapport à la culture m’inspire beaucoup.
A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
A la chance extraordinaire que nous avons de vivre dans une ville qui propose une telle offre pour sa taille.
La série que tu bingewatches actuellement?
«Glow!», ces extraordinaires femmes qui font du catch tout en étant des anti-héroines super attachantes.
Le dernier film que tu as vu?
«Le Crime de l’Orient Express», version 1974.
Le truc que tu adores et que personne ne connaît?
L’artiste lausannois Alma Catin. Quand il chante, c’est du bonheur qui coule directement dans le cœur.
L’artiste que tu aimerais rencontrer?
La photographe plasticienne Cindy Sherman, ou la peintre Frida Kahlo si par chance il y a une vie après la mort.