Il a enchanté les soirées lausannoises du mois de décembre avec ses projections vidéo sur les façades de la Maison Mercier dans le cadre du festival Lausanne Lumières, mais aussi les Bains de Lavey lors de magnifiques spectacles d’eau, de feu et de lumières à la nuit tombée. Avec sa «Manufacture de Rêves» Lumen Créations, Nicolas Hesslein aime mélanger les genres, la haute technologie et les arts du cirque, les LED et les flammes, les arts martiaux et la jonglerie, le mapping vidéo et la musique live, pour créer des tableaux et des performances inoubliables. Le scénographe et chorégraphe, qui a aussi collaboré avec l’Octogone de Pully, le Théâtre du Jorat ou les JOJ, aime quand les frontières s’effacent pour laisser place à d’infinies possibilités.
Quelles ont été les œuvres qui t’ont particulièrement influencé?
«Le cycle de Fondation» d’Isaac Asimov.
Ce que tu as applaudi dernièrement?
Tout seul devant mon laptop, un live d’Alexandre Cellier sur Facebook.
Sur quoi tu aimes danser?
De l’électro comme Mode Selektor ou Vitalic.
A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
Les beaux spectacles de Maurice Béjart que j’ai revus avant la Covid, certaines éditions du Festival de la Cité avec des créations de danse très engagées et puissantes, les lieux alternatifs comme la Dolce Vita de l’époque, le théâtre Sévelin où j’ai vu quelques pièces.
Le livre sur ta table de chevet?
«Le cycle de Tschai» de Jack Vance.
La série que tu dévores actuellement?
«The Man in the High Castle», d’après Philip K. Dick. Incroyable!
Le dernier film que tu as vu?
«Valerian et la cité des mille planètes», de Luc Besson.
Le truc que tu adores et que personne ne connaît?
Regarder des tutoriels de programme 3D à la place de la TV ou des séries (je suis geek!)
L’artiste que tu aimerais rencontrer?
George Lucas pour son parcours dans l’univers du film de SF et de l’animation.
Ta rencontre la plus marquante avec un artiste?
Quand j’étais jeune, je faisais du skate et j’ai eu la chance de rencontrer Tony Hawk en Suisse, c’était magique (littéralement un dieu vivant)… oui, je considère le skate comme un art!