Avant de devenir la voix matinale préférée des Lausannoises et des Lausannois sur LFM, Philippe Morax a longtemps été un oiseau de nuit. D’abord batteur dans deux groupes de rock, «Sirocko» et «Zerotix», l’animateur est par la suite devenu DJ et producteur, résident de l’Amnesia et du Mad pendant dix ans. Si la musique tient toujours une place particulière dans sa vie, l’homme de radio a aussi récemment tâté des planches en jouant dans un Feydeau, «Feu la mère de Madame», et espère bien y remonter en adaptant une pièce écrite par un ancêtre de la famille, René Morax: «Les quatre doigts et le pouce». Une affaire à suivre, dans un monde qui attend la résurrection du spectacle vivant!
Quelles ont été les œuvres qui t’ont particulièrement influencé?
«Metropolis» de Fritz Lang, film que j’ai projeté à l’époque à la Cinémathèque Suisse (mon premier métier est opérateur projectionniste, technicien du film.)
Ce que tu as applaudi dernièrement?
L’été dernier, en remplacement des émissions des festivals annulés, j’ai invité tous les jours des artistes suisses, pour 3 heures en direct à la radio depuis chez moi. Stefan Eicher, Bastian Baker, Alliose, Kadebostany, Forma: des interviews et des concerts inoubliables!
A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
A la chance que nous avons en période normale de pouvoir apprécier les diverses activités culturelles qui sont proposées dans cette ville incroyable que Lausanne est devenue.
Ce que tu ne comprends pas ou n’aimes pas...
Les Bananarama: insupportables! (et elles passent beaucoup sur LFM)
Le livre sur ta table de chevet?
«Les Fourmis» de Bernard Werber, une fiction passionnante et philosophique.
La série que tu bingewatches actuellement?
Je ne suis pas très séries. Je me lève à 4 h du matin, donc difficile de crocher sur une série le soir.
Le concert que tu rêves de voir?
Céline Dion à Paléo.
Le truc que tu adores et que personne ne connaît?
L’album de The Reddings «The Awakening».
L’artiste que tu aimerais rencontrer?
Jean-Jacques Goldman.