Composé d’Anouchka Djurdejvac, d’Elodie Murtas et de Paola Cardone, le groupe lausannois Proksima propose un univers musical qui embrasse l’expression corporelle, l’image et l’écriture. Danse, poésie et compositions électroniques se mêlent ainsi dans des clips hypnotiques au profond engagement féministe. Proposant des performances qui mêlent ces trois langage singuliers, le trio travaille sur un 6e album. En attendant de pouvoir découvrir leur univers singulier sur scène, des dizaines de clips, et plusieurs court-métrages du collectif sont à découvrir sur Internet. Et c’est en trio qu’elles nous parlent de leurs références et inspirations culturelles.
Quelles ont été les œuvres qui vous ont particulièrement influencées?
Le film «L’important c’est d’aimer» de Zulawski, le courant musical cold-wave, Philipp Glass, Thom Yorke, et le monumental «Crime et châtiment» de Dostoïevski.
Ce que vous avez écouté dernièrement?
«Cerno: l’anti-enquête» de Julien Cernobori, un podcast d’enquête sur un tueur en série.
A quoi vous font penser les mots Lausanne + Culture?
A un jardin plein de tomates cerise prêtes à être cueillies!
Ce que vous ne comprenez pas ou n’aimez pas?
La standardisation des genres artistiques qui ferme la porte à toutes les différences.
La série que vous dévorez actuellement?
«Kalifat» de Wilhelm Behrman et Niklas Rockström.
La chanson que vous aimez mais dont vous avez (un peu) honte?
«Ti amo»d’Umberto Tozzi!
Le film que vous avez hâte de voir?
Le prochain film de David Cronenberg
Le concert que vous rêvez de voir?
Un concert de Marlène Dietrich avec Portishead dans un décor de David Lynch.
L’artiste que vous aimeriez rencontrer?
Pina Bausch