C’est une des nouvelles têtes de la Municipalité, et aussi la plus jeune: Xavier Company, le co-président des Vert.e.s lausannois, a fait une entrée remarquée dans le paysage politique de la Ville. Curieux de nature, et issu d’une famille artistique, l’élu écologiste a essayé, avec plus ou moins de bonheur la trompette, la peinture, le dessin, la forge, le travail du bois, la reliure, avant de finalement trouver sa voie artistique au théâtre, surtout avec Beckett. C’est peut-être aussi sa scolarité à l’école Steiner, teintée d’anthroposophie, qui lui a offert cette insatiable curiosité et a cultivé ce désir de remettre la nature et l’humain au cœur de la Cité. En attendant le concert de Soprano à la Pontaise en 2022, dont il se réjouit, il espère croiser en coulisses les humoristes romands qu’il admire particulièrement, comme Thomas Wiesel, Marina Rollman ou Yann Marguet.
Quelles ont été les œuvres qui t’ont particulièrement influencé?
La saga «The Matrix» au cinéma, et notre dépendance au monde numérique, ou la série «The Handmaid’s Tale» qui nous plonge dans une dystopie qui paraît bien trop réelle.
Ce que tu as applaudi dernièrement?
Ma dernière scène c’était Thomas Wiesel, en octobre à Lausanne. Ça fait du bien de rire pendant cette période. Mais que ça manque depuis 6 mois!
A quoi te font penser les mots Lausanne + Culture?
Aux festivals: Cité, BDFil, Miam, Fête du Slip, Prémices, il y en a pour tous les goûts et ça fait vivre la ville.
Le livre sur ta table de chevet ?
«Sorcières, la puissance invaincue des femmes» de Mona Chollet. Complexe, mais passionnant.
Le film que tu as tellement hâte de voir?
«Kaamelott», il se fait attendre…
Le truc que tu adores et que personne ne connaît?
Snowgoons, un groupe de rap allemand (mais en anglais). J’écoute ça quand j’ai besoin de me motiver ou de me booster, avant une audience ou une séance intense au Conseil communal, par exemple.
Si tu avais été un artiste, tu aurais aimé être…
Coluche. Sa personnalité complexe et engagée, son humour, ses faiblesses comme ses forces. Quand j’étais petit je voulais être humoriste comme lui, aujourd’hui j’espère que j’ai au moins réussi à garder quelques éléments de son engagement social et politique.