Yacine Nemra, à la conquête du monde !

Chaque semaine, un humoriste romand nous fait son petit numéro de l'été. Aujourd'hui, l'auteur et improvisateur lausannois Yacine Nemra.

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Son sens imparable de la formule et de l’absurde ont fait les belles heures toute la saison passée des «Bras Cassés» sur Couleur 3, de «Mauvaise Langue» sur RTS Un et du spectacle d’improvisation «Brut» de l’ABC lausannois. Sur l’échelle de la soliloquie, Yacine Nemra se situe exactement entre l’Ane de Shrek et Edouard Baer, sautant avec la grâce absolue des meilleurs mots-nipulateurs de la bêtise la plus totale au trait d’esprit le plus brillant en une virgule seulement. Oui, cet homme manie les mots avec la souplesse et l’audace d’un chimiste allemand sautant d’élément en élément dans le tableau de Mendeleïev. Osant parfois les associations d’idées les plus incongrues, faisant se tutoyer Dostoïevski et Sabine Paturel, l’auteur, chroniqueur et improvisateur lausannois compte bien conquérir le monde, mais seulement une fois ses études terminées. Non parce quand même faut pas trop déconner non plus.

Tu fais quoi à la rentrée ?

Alors vous pourrez toujours m’écouter dans «les Bras Cassés» et «Troisième Mi-Temps» sur Couleur 3. Je ne serai officiellement plus étudiant et je compte devenir l’artiste le plus influent de l’histoire de l’humanité d’ici novembre.

La check list de l’été de Yacine Nemra:

Mon occupation: Faire mon mémoire de master, seul, comme une merde, mais en terrasse.

Ma destination: Les terrasses de la Couronne d’or et de la Grenette, à Lausanne donc. J’envisage peut-être de faire un petit virage par Ecublens et Prilly. Au moins je n’aurai aucune raison de culpabiliser sur mon bilan carbone (ou alors je pourrai y aller en avion depuis l’aérodrome de la Blécherette).

Ma boisson: Sirop de rose, thé noir, glaçons, lait d’amande. Oui je sais on dirait que ça a été inventé par un meuble qui parle dans «La Belle et la Bête» mais c’est absolument incroyable. On dirait qu’on boit un calin.

Mon secret de beauté: La génétique.

Mon tube de l’été: «Mas que nada» de Sergio Mendes. Sinon je trouve globalement que les tubes de l’été et le reggeaton sont des cancers de l’humanité. J’accorde quand même le salut à «Maldon» de Zouk Machine et à «Livin’ la vida loca» de Ricky Martin.

Mon livre de l’été: «Life» la bio de Keith Richards. Mais en vrai, je compte rattraper 8 mois de «SoFoot » et «SoFilm » pas lus.

Mon conseil de l’été (pour les lecteurs): Ne criez pas «Saaaaaaantéééééé…. Enculééééééééé» quand vous trinquez, vous aurez l’air d’être un humain de mauvaise qualité.